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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 10:47

La Toussaint rouge-le FLN.


.Le premier novembre 1954 les indépendantistes commettent plusieurs attentats en Algerie dont certains meurtriers,c'est la'' Toussaint rouge''ces attentats se solderont par sept morts principalement des musulmans.Dans les Aurés,les gorges de Tighanimines,un jeune couple d'instituteurs,Guy et Jeanine Monnerot ainsi qu'un caîd,Hadj Sadok sont sortis d'un car,les deux hommes sont abattus et la jeune femme survivra à ses blessures.
Ces attentats ont eu trés peu de retentissement dans l'opinion française et la presse en métropole.
Neuf personnes ont déclanché les évènements de la toussaint rouge parmis lesquelles Aït Ahmed,Krim Belkacem,Ben Bella,Mohammed Boudiaf.Ils étaient de ceux qui avaient contesté l'autorité du MTLD qui regroupait environ 25.000 militants aguéris dans le pays.Le gouvernement français tenta d'abord de présenter l'évènement comme un problème de police interne,cependant la dimension internationale du conflit ne cessa de croître et donc de profiter au FLN.L'aide arabe qui lui a été apportée a été décisive,le FLN avait une délégation au Caire,siège de la ligue arabe,le Maroc et la Tunisie leur servaient de bases arrières pour entrainer leurs combattants.
Dès 1955,en septembre la conférence des pays non alignés de Bandung donnent au FLN une dimension internationale en permettant la présence de deux de ses membres.Dès lors,des offensives diplomatiques menées par des pays afro-asiatiques vont obliger la France à justifier sa politique devant l'assemblée générale de l'ONU.Chaque fois que l'armée française tentera de rompre la solidarité des états souverains(Tunisie,Egypte,Maroc) envers le FLN,la France recevra des protestations internationales,lors de
l'interception d'un avion marocain qui transportait des chefs historiques FLN en 1956,lors du bombardement du village tunisien Sakhiet Sidi Youssef en février 1958,les deux grands condamneront la politique française,l'URSS,dans un soutien proportionné au FLN voyait le moyen d'implanter son influence au Maghreb ce que les USA ne souhaitaient pas.
Au moment des événements de la Toussaint rouge,la25 em DIAP à Pau était en cours de formation sous les ordres du colonel Ducourneau,remplaçant du général Gilles alors malade.Pour combler le manque d'effectifs vraiment utilisable sur le terrain en ces débuts d'événements,deux bataillons du 18emeRIPC arrivent aussitot en Algérie ou ils sont placés sous le commandement du colonel Ducourneau.Deux autres bataillons arrivent de Bayonne.Ces premières unités forment un groupement aéroporté (GAP)sous les ordres du colonel Ducourneau.

Hasard -coincidence!

découverte d'hydrocarbures sur le sol algérien.

La première découverte d'hydrocarbure date de 1954,une accumulation de gaz,à Djebel Berga,premier grand gisement de gaz algérien.Le 1er novembre de la même année c'était la ''toussain rouge''
L'année 1956 a été celle de la découverte du pétrole dans le sud saharien,en janvier 1956 le pétrole est découvert pour la premiere fois à Edjelch au Sahara,dans la région d'In Amenas,Fort Polignac à cette époque.La découverte du plus grand champ pétrolier d'Algérie Hassi Messaoud s'est faite la même année au mois de juin.C'est aussi l'année de la montée en puissance du terrorisme et de l'approvisionnement en armes de pays tiers.

 

C'est en 1945 qu'a été créé le bureau de recherches pétrolières ,en 1953 les premiers permis de recherches sont attribués à quatre compagnies françaises.Janvier 1956 découverte du pétrole à Edjeleh,en juin à Hassi-Messaoud.Le pétrole d'Hassi-Messaoud est d'abord transporté par camions citernes.Le premier pipeline entre Hassi-Messaoud et Touggourt est terminé fin 1957,de la le pétrole est alors acheminé jusque Bône par chemin de fer.
suite à cela deux pipelines sont construits le premier d'Hassi-Messaoud à Bougie,le second de In Amenas à La Skhirra en Tunisie.
Aucun des pipelines n'a été attaqué par l'ALN.

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 09:43

Le blog se fait le relais de cet article de M.Joseph Castano.

 

 

               LA RÉVOLTE DU 1er REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES


                                    « Mère, voici vos fils qui se sont tant battus
                                        …
                                       Mère, voici vos fils et leur immense armée,
                                       Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère,
                                       Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre
                                       Qui les a tant perdus et qu’ils ont tant aimée. »
                                                              (Charles Péguy)

 

                                  Extrait de la conférence de José CASTANO :
                                             « Les Seigneurs de la Guerre »

 

… 12 Novembre 1960
Une nouvelle consternante parvient dans les unités parachutistes. Dans les Aurès, les fells ont surpris un groupe de combat du 1er REP à sa descente d’hélicoptères, faisant 11 morts et 6 blessés graves.
15 Novembre 1960
Dans la chapelle de l’hôpital Maillot à Alger, eut lieu la cérémonie militaire et religieuse en l’honneur des légionnaires tombés le 12. Ils allaient maintenant reposer comme tant d’autres dans cette terre d’Algérie qu’ils avaient défendue jusqu’à l’ultime sacrifice et qui était la leur désormais.
Au cimetière de Zéralda –qui gardera à jamais, dans son « carré légionnaire » les dépouilles mortelles de ces soldats morts pour la France- l’aumônier de la 10ème Division Parachutiste, le Père Delarue, bien qu’habitué à conduire des légionnaires à leur dernière demeure, se sentait, devant tous ces cercueils, bouleversé. Ce qui le mettait en rage, lui, prêtre, c’était l’absurdité de cette mort si elle ne correspondait plus à un sacrifice exigé par la Nation. Onze cadavres inutiles et scandaleux… Onze cadavres de plus dans cette longue liste… Et sa détresse, sa lassitude étaient immenses, de cette guerre où des hommes valeureux payaient de ce qu’ils avaient de plus cher pour racheter l’incompétence, la veulerie, les fautes et les palinodies de leurs gouvernants.
Tous écoutaient, muets et bouleversés, les dernières prières douloureuses de l’aumônier. Des paroles simples lui venaient aux lèvres. Il disait :
« Vous étiez venus de tous les pays d’Europe où l’on aime encore la liberté pour donner la liberté à ce pays… La mort vous a frappés en pleine poitrine, en pleine face, comme des hommes, au moment où vous vous réjouissiez d’avoir enfin découvert un ennemi insaisissable jusque-là… »
Et, d’une voix forte, il ponctua en criant presque :
« Vous êtes tombés au moment où, s’il faut en croire les discours, nous ne savons plus, ici, pourquoi nous mourons ! »
Puis le clairon, gonflant ses joues et les veines de son cou, lança vers les airs cette courte sonnerie saccadée : la sonnerie aux morts.
« Notre Père, qui êtes aux Cieux… » commença le prêtre, de sa voix qui tremblait et qui n’avait pas son impassibilité habituelle. Et tandis que se continuait le Pater, chez ces grands enfants qui écoutaient, recueillis, se reflétait un immense chagrin au souvenir de leurs camarades de combat. Chez certains, les yeux devenaient troubles comme sous un voile et, à la gorge, quelque chose s’étranglait. Sur toutes ces têtes alignées, flottait pour la dernière fois, l’ombre de ceux qui étaient morts, parce que la France, une dernière fois, le leur avait demandé. Et quand le prêtre, après un arrêt, et la voix plus grave encore, prononça les derniers mots de l’Ave Maria, d’une simplicité sublime : « Sainte Marie mère de Dieu… priez pour nous, pauvres pécheurs… maintenant… et à l’heure de notre mort », tout à coup, sur les joues de ces hommes rudes que l’on qualifiait « d’inhumains », de brusques larmes coulèrent, qui jaillissaient rapides et pressées comme une pluie…
L’émotion avait atteint un degré douloureux. La foule pleurait en silence communiant dans la douleur avec « ses soldats », « ses légionnaires ». Puis le nouveau chef du 1er REP, le Colonel Dufour, s’avança à son tour pour dire adieu à ses hommes. Il énuméra les noms de ceux qui ne feraient plus le chemin, tant rêvé, du retour dans leur foyer. Ces noms qui, bientôt ne vivraient plus que dans le cœur des mères, émurent le silence, cognèrent aux poitrines, bâillonnèrent les gorges et mouillèrent de nouveau les yeux. Puis il termina par ces mots :
« Il n’est pas possible que votre sacrifice demeure vain. Il n’est pas possible que nos compatriotes de la Métropole n’entendent pas nos cris d’angoisse ».
Il salua ; les clairons sonnèrent : « Au drapeau ». Les détachements présentèrent les armes et défilèrent, les yeux tournés vers les tombes. Les visages graves, bronzés et maigres, recelaient toutes les tristesses cachées, toutes les tares et tous les deuils qui les avaient amenés là.
« Nous ne savons plus ici pourquoi nous mourrons… » Ces paroles du père Delarue allaient avoir un écho immédiat : il allait, sur le champ, être banni d’Algérie et exclu des unités parachutistes.
« Si quelqu’un veut savoir pourquoi nous sommes morts, dites-leur : « Parce que nos pères ont menti ! » s’était écrié Rudyard KIPLING, après que son fils fut tué à la bataille de LOOS en 1915.
Trois semaines plus tard, le Colonel Dufour fut relevé de son commandement pour avoir exprimé en public ses sentiments « Algérie française » et fut prié de quitter le sol algérien avant le 9 décembre 1960, date d’arrivée de de Gaulle à Oran. Ecarté de la Légion, affecté en Métropole, le Colonel Dufour choisit la clandestinité et rejoindra cinq mois plus tard, en Algérie, les rangs de l’OAS.
8 Janvier 1961
Un événement tout à fait extraordinaire venait de se dérouler au 1er REP. Pour la première fois depuis le début des guerres d’Indochine et d’Algérie, des officiers de cette prestigieuse unité refusaient de partir en opération. Ils se mettaient en grève ! Unanimement hostiles à la politique algérienne du général de Gaulle, ils n’acceptaient plus de voir mourir leurs légionnaires alors que l’indépendance de l’Algérie semblait inéluctable. A quoi pouvaient désormais rimer ces opérations incessantes et meurtrières à l’heure où le chef de l’état clamait qu’il voulait en finir à n’importe quel prix avec le « boulet algérien ». L’absurdité dépassait les bornes. Ils avaient donc décidé de faire la « grève de la mort ».
Un vent de panique souffla à tous les échelons de la hiérarchie. Quoi ! La « grève de la mort » ? Impensable pour des hommes qui étaient « soldats pour mourir »! (1)
Une pluie de sanctions s’abattit sur les révoltés qui furent mis aux arrêts et mutés immédiatement en Métropole. L’un d’eux, le Lieutenant Roger Degueldre fut affecté au 4ème Régiment Etranger d’Infanterie mais il refusa de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entra dans la clandestinité. Les dés de son destin étaient jetés. Une légende naissait…
A Zéralda, fief du 1er REP, le cœur n’y était plus et les questions que posaient les cadres rescapés de la purge n’obtenaient aucune réponse de la hiérarchie : le drapeau du FLN va-t-il flotter sur Alger ? Après avoir été vaincu sur le terrain, le FLN y sortira-t-il vainqueur ? Que vont devenir les Européens ? Et les Musulmans ralliés au drapeau français, eux qui ont cru aux promesses de l’armée ? Après l’Indochine, l’Algérie… L’armée sera-t-elle donc éternellement vaincue, éternellement parjure ?
Et de mains en mains l’on se passait une lettre. C’était une missive vieille de 2000 ans. Le texte, rapporté par Suétone, était de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta. Destiné à son cousin Tertullus, il avait été écrit en Numidie, ainsi que s’appelait l’Algérie à l’époque romaine : « Si nous devions laisser nos os blanchis en vain sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à la colère des légions ! »


La colère des légions ! Elle se concrétisera le 22 avril 1961 avec le soulèvement des plus belles unités de légion et de parachutistes… et se termina par la dissolution du 1er REP. (2) + (3)


                                                     José CASTANO


                                 e-mail :  - joseph.castano0508@orange.fr


(1) - En janvier 1885, lors des préparatifs de l’attaque de Bac Ninh, au Tonkin, le général de Négrier s’était adressé aux légionnaires des 1er et 2ème Bataillon en ces termes : « Vous, légionnaires, vous êtes soldats pour mourir et je vous envoie où l’on meurt ! »


(2) - Avril 1961 - Il y a 50 ans, disparaissait, en Algérie, la plus prestigieuse unité de Légion étrangère… : LA FIN DU 1er REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES -

Cliquez sur :Lire la suite

 

(3) - Cliquez sur :  Les Régiments dissous 

 


 

                                                             ************************

 

 

Concernant l’histoire du 22 avril 1961, il appartiendra aux historiens de l’écrire, un jour, avec honnêteté et clairvoyance. Avant toute chose, ils devront établir une liste des colonels et des généraux permissionnaires. Ils découvriront alors que ce « putsch » ne fut rien d’autre, en réalité, que l’épreuve de force entre une élite qui s’engagea, qui jeta tout dans l’aventure jusqu’aux soldes, jusqu’au prestige hérité du passé, jusqu’à la vie… et un troupeau qui éluda l’engagement et l’abandonna aux sergents, parce qu’il avait depuis longtemps choisi entre l’auge et le sacrifice à une idée.

La politique et l’histoire offrent à chaque instant le spectacle de retournements qui, quelques mois, quelques jours, quelques heures auparavant avaient encore paru incroyables. Il semble que le cœur des hommes et leurs intérêts rivalisent d’inconséquence et nourrissent le même goût pour l’imprévu et pour l’imprévisible. La logique et la raison ne s’emparent de leur imagination que pour mettre un semblant d’apparence d’ordre et de nécessité dans le foisonnement de leurs scrupules, de leur indécision, de leurs regrets et de leur versatilité. J.C

 

 

 

Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie –

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –

Sa biographie, cliquer sur : - Ma Biographie – 

  

  

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 13:50

Un clic sur le lien ci-dessous,patientez durant le téléchargement.

 

                                             envoi de Walter Bibaut.UNP Normandie.

 

 

                                            L-Alg-rie une oeuvre Fran-aise L-Alg-rie une oeuvre Fran-aise

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 11:09

l'histoire de l'Algérie dans les "pages" de notre blog sur le lien suivant au format pdf: 

 

                                         lien vers      Histoire Maghreb Algérie.

 

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