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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 07:37

Ce texte a été écrit par Blandine Magnier.Blandine autorise sa diffusion sur notre blog,nous l'en remerçions.

 

                                                               **************************

 

 

A toi qui me liras :

Sache qu’ici une grande page de l’Histoire a été écrite. N’oublies pas qu’à l’heure où s’achèvera ta lecture, tu deviendras témoin d’une bataille dont il ne reste rien. Alors tu prendras les armes et tu combattras un seul et unique ennemi : l’oubli.

                                                   *************





Je t’ai trouvé Chemin des Dames ! Je me présente : Soldat X, 36ème division d’infanterie ! Ce qu’il me semble te connaître Chemin des Dames, car combien de fois ai-je entendu ton nom, depuis mon engagement. Je t’ai imaginé, rêvé, dessiné cent fois, et aujourd’hui, me voici près de toi ! Lorsque je vais ouvrir mes yeux, je te verrai tel que tu es. Je les écarquille donc et que vois-je ? La plaine ! Mais quelle plaine es-tu Chemin des Dames !

Loin du paysage accueillant et romantique de mes rêves, je découvre que tu n’es que néant, pour ne pas dire chaos ! Ce que la Nature peut être hostile !

Tu es si calme, tellement silencieux, bien trop paisible ! Tu m’intimides Chemin des Dames et me forces à fermer les yeux… Soudain, une explosion, des tirs de canons…Dis-moi, que se passe-t-il ? Des hommes désormais sont étendus près de moi. Mais qui sont-ils ? Moi, Soldat, je ne puis dire s’ils sont français… Et que me cries-tu Chemin des Dames ? Tu me demandes quel soldat je suis ? Mais comment puis-je le savoir ? Ce que je sais c’est que ces hommes sont morts, qu’ils ne bougent plus ! Et toi qui me forces à avancer, à fermer les yeux plus fort, pour ne plus les voir, tu oses me demander quel soldat je suis ! Mais dis-moi Chemin des dames, quel chemin es-tu ?

Tu es bien plus calme maintenant, mes yeux s’ouvrent. Le paysage est vallonné, sinueux, dangereux….Mais ce qu’il fait froid ici, pourtant les arbres poussent tranquillement et la Nature est verdoyante.

Depuis que je suis chez toi, Chemin des Dames, je n’ai croisé personne ! Pourquoi m’imposes-tu une telle solitude ? Et que me réponds-tu ? Qu’il en va de même pour toi ! Quel étrange chemin tu es ! Je ne sais pas où je vais et je ne sais pas où je suis…Juste que sur une pierre, est gravé : Ailles, mais je ne parviens pas à lire la suite.

Et de nouveau, mes yeux se ferment. Le bruit soudain revient. J’entends un vrombissement atroce et des explosions à répétition. Je ne vois rien, juste, des corps étendus, sans vie.

Dis-moi, Chemin des Dames, pourquoi me fais-tu vivre cela ? Désormais, tu me réponds même plus. Tu te contentes de me faire souffrir…

Ton silence me glace et mes yeux s’ouvrent. Partout, les oiseaux chantent et tu me forces à avancer. Bientôt ta pente, Chemin des Dames, me fera ralentir et me montrera encore à quel point je suis seul. Je sais que tu me fais prendre cette route pour découvrir quelque chose, et je pense que c’est cette bâtisse que je vois au loin. Chemin faisant, la construction bientôt, me fera face. Tout près d’elle, un lac se cache et étend son territoire aquatique à la forêt. Mais la vie est absente de ce lieu. L’édifice qui semble avoir passé sans mal les siècles, est superbe. Dis-moi, Chemin des Dames, renfermes-tu beaucoup de trésors comme celui-ci ?

A peine t’ai-je posé cette question, que tu me fermes les yeux. Tout prend feu. Les bombes, les tirs qui fusent de partout, m’arrachent les tympans. Tout n’est plus que ruines. Le monument est détruit. Pourquoi un tel carnage Chemin des Dames ? En guise de réponse, mes yeux s’ouvrent et ce que la Nature est belle.

Déjà, tu m’obliges à reprendre la route…Pourquoi me fais-tu tant souffrir Chemin des Dames ? Toujours, tu m’entoures d’une Nature magnifique et indemne, qui m’oppresse et m’impose une solitude que je ne supporte plus. Il me semble, Chemin des Dames, que tu sais mieux que quiconque ce qui me fait souffrir. Mais qui es-tu vraiment ? Le Chemin des Dames ou le Chemin des Drames ?

Ta forêt silencieuse, ta pente rude, tes virages sinueux, ne seraient-ils pas les témoins de ta souffrance inavouée ?

Atteignant enfin, le sommet de ton vallon, trois routes s’offrent à moi. Mais je n’ai pas encore choisi ma direction que déjà, ta force me guide vers la droite. Chemin des Dames, pourquoi fais-tu de moi un automate ?

J’avance sur cette route, quand à ma gauche, une caverne est ouverte. Je sais que tu vas m’obliger à entrer, tu ne me laisseras pas d’autre choix. Comme prévu, je pénètre dans le lieu. Il y fait froid, humide. Ta force inconnue m’oblige encore à mes fermer les yeux. Et une voix m’étreint et hurle : « C’est la caverne du Dragon », puis elle s’éteint sous les coups de feu. Tout n’est que boue, il fait si noir…. Des cris surgissent de tous côtés, des tirs reprennent laissant derrière eux des cris de douleurs, qui bientôt s’étouffent lorsque les ombres touchent la terre. Le silence dès lors.

Mes yeux se libèrent et une lumière douce me ramène à la vie. Cet endroit m’effraie, je sors désormais ce l’étrange et glaciale forteresse souterraine. Mais à peine, suis-je sorti, que déjà je reprends la route, guidé par ta force surnaturelle.

Dévalant désormais une pente, je sens que mon regard m’échappe encore et qu’il est ailleurs… J’entends alors un bruit sourd et répétitif, des gens creusent près d’ici. Y-a-t-il des morts ou enterre-t-on la vie ?

Des tirs qui se répondent sans cesse m’offrent une bien triste réponse. Quel étrange langage ! Des tirs, des cris, des tirs et des corps, étendus, sans vie. A chaque pas, je comprends mieux ma solitude. Et la vie laisse place au silence. Mes yeux libérés, s’ouvrent . Autour de moi, le paysage est magnifique, des vagues semblent y avoir été sculptées patiemment…Serait-ce une invitation à l’évasion ?

Comme à ton habitude, Chemin des Dames, tu m’obliges à continuer à ma route, inlassablement seul. Car, il n’y a jamais d’êtres vivants, juste ton paysage et nous. Et ce que tu es long Chemin des Dames, ce que tu es inhumain. Tu me forces à avancer, dans un superbe paysage, sans me retourner sur tous ces hommes tombés, que j’ai vu s’écrouler, sans te soucier du froid qui me glace, sans penser que la solitude commence à me peser…Tu n’as pas de cœur Chemin des Dames !

Dis-moi, c’est bien la première fois depuis que je suis ici, que tu restes immobile, n’est-ce pas ? Ce que tu es différent du paysage qui t’entoure ! Tu le domines et surplombes. Il y a comme un paradoxe entre vous. L’un semble avoir subi plus que l’autre, car seul le paysage est courbé, et toi, tu es là, immobile…Où peut-être caches-tu ta souffrance ? Tout en contemplant ce désaccord naturel, mes yeux encore sont tes prisonniers. Ils se ferment. D’ici, c’est la tempête, la terre se déchaîne. D’immenses murs noirs et violents s’affrontent. Parmi eux, les hommes semblent vouloir vivre. Dans le creux des vagues obscures, dans la tempête : la vie. Au cœur d’un îlot de paix : la mort. Les vivants et les disparus semblent avoir perdu un liquide écarlate et vital qui a coloré ciel et terre. Avec la tempête qui s’apaise, tout redevient paisible. Mes yeux s’ouvrent, autour de moi la Nature est vivante, sans aucune présence humaine. Pourtant, une chose éternelle semble hantée ce paysage. Qui sait, l’éternité, peut-être est au bout du chemin.

Tu sembles désormais guider mon regard et mon corps vers une étendue blanche et lointaine. Plus je m’approche d’elle et plus elle me semble immense ! Désormais, ce n’est plus qu’une centaine de mètres qui me sépare de cette surface immaculée, pourtant, je ne peux toujours pas distinguer ce que cet étrange pâturage renferme. Dis-moi Chemin des Dames, que peut-on cultiver ici ?

En guise de réponse, mes yeux sont clos et l’Horreur revient : des chants étranges et sombres se mettent à résonner, un drapeau en berne flotte. Et le brouillard soudain semble avoir décider de me faire participer à son huis clos.

Tout est blanc, immense et froid. Bien plus proche désormais, je constate que de nombreuses personnes sont enfermées dans ce lieu. Sans même te poser de questions Chemin des Dames, je reconnais des hommes en uniforme, des femmes en noir qui ne cessent de pleurer, tenant par la main des enfants, bien trop jeunes pour comprendre le chagrin qui accable leurs mères.

Cependant, l’Horreur de cette scène immaculée ne semble te suffire, puisque alors, le bruit des bombes, des tirs et des cris resurgit, pour me rappeler qu’ici des époux, des pères, des fils, des frères, sont désormais prisonniers à jamais de la terre. Et que c’est ici aussi, que l’on fera gravé sur une pierre : Morts glorieusement pour la France. Comme si, il puisse y avoir une seule mort qui soit glorieuse !

Dis-moi Chemin des Dames, cette force, avec laquelle tu m’obliges à avancer, sans me retourner sur tous ces corps tombés, ne la puises-tu pas dans la vie arrachée à tous ces jeunes soldats ?

De cette immense étendue close, la vie a disparu. Tout ici est inhumain, sans vie. Gonflé par la rivière rouge de la Vie, tu as tout pris : un ami, un mari, un ennemi. Tu n’es plus le Chemin des Dames, ni même le Chemin des Drames, mais le Chemin des Larmes…

Dans ma solitude, je me sens bien trop vivant pour cette cérémonie. Les tirs de canons, les bombes et les cris se sont tus, tout est redevenu silencieux. Les fantômes semblent partis. Malgré mes yeux ouverts et libérés, je ne vois plus rien, alors je décide de fuir, de m’enfuir…Mais, à peine, ai-je entamé ma course folle que déjà je trébuche. C’est ma première rencontre avec ta terre obscure Chemin des Dames ! Et je me mets soudain à te maudire, mais ma voix s’éteint lorsque je vois que c’est un élément blanc qui m’a arrêté. C’est une croix, oui, une toute petite croix blanche, sur laquelle est gravé : Soldat X, 36ème Division d’infanterie. Mon cœur s’emballe alors et bats comme jamais il n’a battu. Ce soldat n’a ni nom, ni prénom. Vois ce que tu lui as fait Chemin des Dames ! Vois combien il a du souffrir ! Tu lui as tout pris, son visage, sa vie. Vois qu’ici un jour, il est tombé et qu’il ne s’est pas relevé ! Vois qu’ici Chemin des Dames, tu l’as enterré ! Vois que désormais, il est là, avec une toute petite croix blanche qui ne lui sert à rien ! Ou qui signifie injustement l’essence, l’existence d’un soldat X de la 36ème Division d’infanterie ! Oui, Chemin des Dames, un soldat X, car combien en as-tu tué comme celui-ci ! Tu vois Chemin des Dames, je te connais aussi bien que tu me connais !

Oh Chemin des Dames, mon cœur désormais immobile, tout comme toi, qui nous mena au combat, sait que la fuite ne lui apportera plus rien, puisque tu l’as condamné lui aussi à mourir au Chemin des Dames !

***





Puisqu’à l’heure où vous lirez ces quelques pages, j’aurai rejoint « les sacrifiés », j’ose vous le dire : j’ai été déserteur ! Oui je vous le répète et vous le crie, puisque je n’aurai pas à supporter votre regard interrogateur : j’ai été déserteur ! Oui, en juin 1917, j’ai déserté le Chemin des Dames. Et ne me condamnez pas s’il vous plaît ! Car qu’auriez-vous fait à ma place si chaque jour vous aviez perdu un de vos amis ? Qu’auriez-vous fait ?

Chaque jour, j’ai pensé à ceux qui, dans mes bras, s’étaient écroulés, j’ai pensé aussi à ceux qui étaient restés et que j’avais abandonné dans une tranchée. Et pas un seul jour, depuis ce mois de juin 17, les cris et les tirs ne m’ont quitté…Ils m’ont poursuivi partout…

J’ai déserté le Chemin des Dames pour vivre comme un enfant de vingt ans, en ignorant que ce chemin m’avait tout pris : ma vie, mes amis.

J’ai vécu le Chemin des Dames, j’ai vécu la bataille mais je ne pouvais plus vivre avec le regret d’avoir abandonnés mes camarades…

Alors je suis revenu au Chemin des Dames et j’ai vécu l’Horreur que j’avais fuit. Comme une punition que l’on donne à un enfant, le Chemin m’a montré combien de mes amis il avait tué. Loin d’eux comme près d’eux, je me suis senti seul, coupable d’être vivant…alors que d’autres soldats tombés n’avaient même plus d’identité.

Tout ce qu’il me reste à vous dire c’est que même loin de ce champ de bataille, même loin de la mort, je ne les ai jamais oublié… Oh s’il vous plaît ne me dites pas que j’ai été lâche ! Car je vous le répète encore une fois, je voulais juste vivre comme un enfant de vingt ans. Mais ce chemin m’avait tout pris : mon nom, ma vie, mes amis…

J’ai vécu dans le souvenir de mes camarades tombés. Et le courage que je n’ai pas eu à vingt ans, je l’ai saisi en revenant ici. C’est alors que j’ai compris que nous étions tous condamnés à mourir au Chemin des Dames.

Voilà, que désormais ta force surnaturelle et inhumaine ,Chemin des Dames, m’abandonne et me punit…Et je l’entends prononcer le verdict final : « Soldat X, 36ème Division d’infanterie, ici, s’éteint ta vie… »

S’en est fini pour le dernier Soldat X, de la 36ème division d’infanterie, mort au Chemin d’Horreur.

 

 

Blandine Magnier.

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 07:09

Vers une nouvelle guerre 1914/1918.

 

Capture04-copie-1En 1905,année de la loi de la "séparation de l"Eglise et de l'Etat, la menace allemande se fait sentir de nouveau.

Le gouvernement (de Maurice Rouvier) met en place le service militaire obligatoire,pour tous les hommes et pour une durée de deux ans.(plus de piston,dispense ou tirage au sort).

En 1913,pour faire face à la menace allemande et aux classes beaucoup plus nombreuses de celle ci,la durée du service militaire passe de deux à trois ans.Les Allemands avaient sous les drapeaux 850.000 hommes contre 540.000 en France.

Au début du 20eme siècle l'entente entre la France et l'Angleterre s'est établie.Entente aussi avec la Russie qui protégeait la Serbie indépendante.(ce n'est qu'en 1867 que les dernières troupes turques quittent la Serbie qui devient indépendante en 1882.Le pays se rapproche de la Russie en 1908,alors qu'il doit accepter l'annexion de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche.La Serbie obtient une grande partie de la Macédoine après avoir participé à deux guerres dans les Balkans,1912 et 1913,et en 1914, l'attentat de Sarajevo et le rejet d'un ultimatum de l'Autriche déclenche la guerre de 1914/1918.Le 28 juillet 1914,l'Autriche déclare la guerre à la Serbie).

On retrouve au départ des alliances entre la France,l'Angleterre,la Russie.(En Russie c'est le début de la révolution en mars 1917 et la mise en place d'un gouvernement provisoire,la tsar NicolasII ayant abdiqué.En novembre les bolcheviks prennent le pouvoir,négocient avec l'ennemi et la France perd son allié oriental ce qui permet aux Allemands de concentrer leurs forces à l'ouest.)

En face,alliance entre l'Allemagne,l'Autriche et l'Italie.(Au final l'Italie reste neutre et change de camp en 1915 ou en mai elle déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie déclenchant ainsi le début de la guerre dans les Alpes).

Sous divers prétextes l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août,après avoir Capture06.jpgadressé à la Belgique un ultimatum pour obtenir le passage de ses troupes,le lendemain elles envahissent la Belgique,le 5 août la Grande-Bretagne entre en guerre contre l'Allemagne,le 11 du même mois la France déclare la guerre à la Hongrie et l'Autriche.
Après avoir traversé et envahi la Belgique,l'armée allemande est arrêtée sur les bords de la Marne(épisode des taxis de la Marne),commence une guerre de position qui durera 4 ans.

L'état-major français pensait que cette guerre serait courte,qu'il avait besoin d'une armée bien entrainée et équipée d'un arsenal léger,l'artillerie lourde ne fut pas prise en compte et l'on donna priorité au canon de 75.
Nos conscrits se retrouvèrent vêtus d'un pantalon rouge garance et d'un képi d'étoffe facilement repérable par les Allemands en tenue plus adaptée.Ce n'est que l'été de l'année suivante qu'ils reçurent le casque de modèle "Adrian"et un uniforme bleu horizon,avec en prime les "bandes molletières".
Les différence de techniques de combat firent que la France perdit beaucoup plus d'hommes que les Allemands dans les premières semaines de la guerre,plus de 50.000 côté français.

Lors de la mobilisation générale en 1914, 760.000 hommes furent appelés sous les drapeaux.Entre 1914 et 1918, huit millions cinq cent mille hommes entre 18 et 45 ans sont mobilisés,prés de 20% de la population.

La guerre de 1914/1918

 

Capture004Elle a fait 10 millions de morts dont 1,4 millions  soldats français , 63.000 hommes des troupes de l'empire                 colonial(employés,paysans,ouvriers,instituteurs,tirailleurs marocains et

sénégalais....),une moyenne de 900 morts par jour durant tout le conflit qui dura 51 mois.Durant la journée du 22 août 1914, 20.000 soldats furent tués.
Un million d'invalides,(gueules cassées,amputés,gazés),trois millions de blessés.

Venus d'Afrique du Nord,155.000 Européens et 170.000 Kabyles et Arabes ont combattu de 1914 à 1918,les premiers eurent à déplorer 22.000 morts,les seconds 25.000.

Dans son ensemble,19 nations ont participé au conflit,auxquelles il faut y ajouter les colonies,au total 10 millions de morts et deux fois plus de blessés.



Cette période a connu aussi.
-le génocide arménien entre 1915 et 1916.


Le massacre des Arméniens.

C'est durant la première guerre mondiale, 1915/1916 que  entre 1200 000 et 1 500 000 Arméniens ont été tués sur place ou sont morts au cours de leur déportation, environ les deux tiers de la population arménienne vivant dans l'empire des Ottomans.

Ce massacre a été l' aboutissement d'un plan concerté par le gouvernement turc. La longue histoire d'un peuple dont l'autonomie et l'identité ont souvent été mises à mal.

"Tout peut être résumé dans cette confidence de Talaat Pacha (ministre de l'intérieur) : "j'ai accompli plus pour la résolution du problème arménien en trois mois qu'Abdulhamid ne l'a accompli en trente ans!**
** Un pogrom avait déjà été organisé par le sultan "Abdullamid en 1895 et en 1896 durant lequel plus de 100 000 Arméniens sont massacrés.(les chiffres varient de 100 à 300.000)

 

-la révolution russe.(1917)
-la grippe dite"espagnole"(ainsi appelée en France)-une pandémie(mot revenu à la mode) qui a,en 1918,traversé les Etats'Unis,l'Europe,s'est étendue dans le monde,elle a causé,en France,le décès de plus de 400.000 personnes,dans le monde les chiffres sont imprécis,entre 30 et 100 millions de morts.

1917-Chemin des Dames.

Aprés la boucherie de Nivelle,(le général Nivelle lance en 1917 l'offensive du Chemin des Dames qui se traduit par une véritable boucherie)cette chansons est adaptée à l'endroit ou les combats ont été les plus meurtriers, Craonne.A la fin du premier assaut des Français,40.000 de nos soldats sont tombés sous les balles.



La chanson de Craonne.

 

vidéo Dailymotion.Vidéo réalisée par Horadrim pour le 90ème anniversaire des

mutineries de 1917 


Quand au bout de huit jours le repos terminé
on va reprendre les tranchées,
notre place est si utile
que sans nous on prend la pile.
Mais c'est fini,on en a assez
personne ne veut plus marcher
et le coeur bien gros comm'dans un sanglot
on dit adieu aux civ'lots.
Même sans tambours même sans trompettes
on s'en va la haut,en baissant la tête.

Refrain

Adien la vie,adieu l'amour,
adieu toutes les femmes
c'est bien fini,c'est pour toujours,
De cette guerre infâme,
c'est à Craonne,sur le plateau
qu'on doit laisser sa peau.
Car nous sommes tous condamnés,
nous sommes tous sacrifiés.


Huit jours de tranchée,huit jours de souffrance
pourtant on a l'espérance
que ce soir viendra la relève
que nous attendons sans trêve.
Soudain dans la nuit et le silence
on voit quelqu'un qui s'avance,
c'est un officier chasseur à pied
qui vient nous remplacer.
Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe,
les petits chasseurs vont chercher leur tombe.

C'est malheureux de voir sur ces grands boulevards
tous ces gros qui font la foire
si pour eux la vie est rose,
pour nous c'est pas la même chose.
Au lieu de s'cacher,tous sont embusqués,
feraient mieux d'monter aux tranchées
pour défendre leur bien car nous n'avons rien,
nous autres,les pauvres purotins.
Tous les camarades sont enterrés là
pour défendre les biens de ces messieurs là.

Dernier refrain

Ceux qu'ont l'pognon,ceux-là r'viendront
car c'est pour eux qu'on crève.
Mais c'est fini,car les troufions
vont tous se mettre en grêve.
Ce s'ra votre tour,messieurs les gros
de monter sur l'plateau,
car si vous voulez la guerre
payez là de votre peau.


Le général Nivelle persiste dans son attitude,six semaines plus tard les pertes sont de 270.000 hommes.

 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 08:48

Le Beaujolais   nouveau !!!

  Cuvée  2010

 

    Profitez-en,

         ce sera la dernière …

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 13:32

vidéo  YouTube

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 09:39

Des nouvelles de nos amis Brésiliens.

 

La conversion électronique du brésilien en français n'est vraiment pas au top,mais il faudra faire avec.

 

AMIS PQDT
  

imgEn annexe suivent première les photos faites en ce jour du 23 d'octobre, quand a été réalisée la 1º Rencontre de Pqdts dans Alegrete.


Il avait plus de 100 militaires de l'active, avec le cours Pqdt, entre des sergents et des agents des garnisons d'Alegrete, de Bagé et de Quarai.


Je veux qu'ils vous remarquent à photo où le Pqdt 211 ce preneur d'assurance littéralement une sarrafo, est dans cette heure que le Badernaço a chanté, et au contraire battre avec les mains, canecos ou verres, l'organisation de l'événement, commandé par le SubTe Petronio, il a fait la distribution pour chaque Pqdt d'une sarrafo ces donner des deux collisions dans la ritimo de la chanson Dragons de l'AN, très légale, très typique et pour toujours nous rappellerons de ce costume.


Nous avons été très bien reçus, ce qui n'est pas se trouver étrange quand la confraia de paraquedistas se trouve, et l'invitation pour l'année qui vient déjà celle-ci acceptée, ainsi que j'attends compter avec certains de ces sauvages militaires de l'active ils qu'auront la possibilité de tournent Porto Alegre pour parader avec les gens le 7 septembre 2011.


À observer que la grande majorité des cadeaux, en servant dans OMS de la région, jamais n'ont pas servi efficacement dans la Brigade d'Inf Pqdt, principalement Troisièmes Sergents, beaucoup d'originaires direct de la Celui-là, mais l'esprit de ce Secteur de Stages était presenta dans chacun, et le SubTe Petronio et son personnel, sont de félicitations par la merveilleuse fête.


De notre groupe de Vétérans du  grafonsos il y avait Pqdt Roque, Pqdt Freire, Pqdt Ludwig, Pqdt Lybien et est clair ce que jamais manque, à pricipal figure dans toutes les photographies avec la sargentada et les agents, notre Pqdt 211 Hugo Romeu, affectueusement surnommé par nous maintenant dans Alegrete de » huguinho ».


La logistique pour cette mission n'est pas facile, mais il a été accompli avec beaucoup de joie, remercie au Pqdt Roque, qui malgré peu plus d'un de mois dans le groupe, a été chargé de faire le contact avec Alegrete, par emails et beaucoup d'appels téléphoniques, et a su montrer qu'il a « position et attitudes de Pqdt », et aussi au Pqdt Ludwig, qui dans les a transportées dans la bólido « Flexa Negra » par les presque mille kilomètres de Guaiba jusqu'à Alegrete.

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Et n'oubliez pas que vous pouvez faire des échanges d'insignes où autres avec nos amis Brésiliens.Voir les liens dans la catégorie :   Vétérans du Brésil

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 09:35

 

Transmis par Philippe Weber et Alexis Gervez.

Aux Anciens Combattants des OPEX

Hubert Falco, secrétaire d'État à la Défense, a accordé une interview à Jean Guisnel - Le Point.fr.


 Question : La France va reconnaître prochainement la qualité d'anciens combattants à tous les soldats ayant servi en opérations extérieures (Opex). Pourquoi cette mesure ?

 Hubert Falco : Elle était réclamée depuis vingt ans ! Jusqu'à présent, les critères permettant d'obtenir la qualification de combattant exigeaient que le soldat concerné ait été directement confronté à un ennemi, les armes à la main. C'était sûrement valable pour celle que nous appelons la "première génération du feu" qui a combattu durant la Première Guerre mondiale, pour la seconde qui a connu la Deuxième Guerre mondiale et pour la troisième qui a vécu lesconflits indochinois et algérien. Aujourd'hui, on est entré dans une nouvelle définition de la génération du feu : nos soldats sont des soldats de la paix. Ils combattent, mais sur les territoires sur lesquels ils sont engagés, ils ont aussi à conduire des missions de surveillance ou de maintien de la paix. Nous avons aujourd'hui 10.000 militaires en Opex. Ils ne se battent pas en permanence contre l'ennemi. En Afghanistan, au Liban ou ailleurs, ils maintiennent la vigilance, ils luttent contre le terrorisme. À terre ou en mer, ces soldats sont des combattants au même titre que ceux des guerres mondiales.


 Qu'est-ce qui a motivé votre décision ?

 Nous devions réparer des injustices. Par exemple, tous nos militaires ayant participé à la guerre du Golfe lors de l'opération Daguet (1990-1991) n'étaient pas reconnus comme des combattants. Dorénavant, ils pourront tous bénéficier de la carte du combattant, à la condition qu'ils en fassent la demande. Ils recevront donc la retraite du combattant à partir de 65 ans. Ce n'est pas une somme extraordinaire puisqu'il s'agit de 589,95 euros par an. Mais elle n'est pas symbolique, et 50 euros par mois, ce n'est pas rien. Avec la carte de combattant, ils peuvent bénéficier des maisons de retraite et de toute l'action sociale de l'Onac (Office national des anciens combattants). Mais ils attendaient surtout la reconnaissance de leur statut, et c'est bien normal. Ces hommes et femmes valeureux se sont battus pour le drapeau, se sont engagés pour des valeurs. Ils sont susceptibles de mourir pour elles, il est juste de les reconnaître pour ce qu'ils sont : des anciens combattants. Ils sont 75.000 dans cette situation, et disposeront de la carte d'ancien combattant s'ils ont participé à une Opex pendant quatre-vingt-dix jours.


 Quel est le calendrier de mise en place ?

 Le décret est déjà passé par le Conseil d'État. Le ministre de la Défense Hervé Morin et moi-même l'avons paraphé et il se trouve aujourd'hui à la signature du ministre du Budget François Baroin. Je dois souligner qu'il m'a vivement soutenu et que la publication au Journal Officiel interviendra dans les jours qui viennent. Les services historiques de la Défense seront ensuite garants de l'objectivité des attributions.

 


 Source : Défense Ouverte

 NDLR: La grande nouvelle tant attendue arrive. Nous ne nous sommes donc pas battus en vain aux côtés d'autres grandes associations pour obtenir un tel résultat, et nous ne pouvons que nous en féliciter. C'est une reconnaissance bien méritée pour nos camarades combattants des OPEX.C'est aussi, pour ceux d'entre eux qui ont été volontaires, une étape indispensable qui vient d'être franchie. En leur nom à tous, la FNCV exprime augouvernement toute sa gratitude pour ce geste fort, qui l'honore. Notre combat continue...

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 19:39

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 16:08

 

 

Envoi de Dominique Woiron,membre UNP Thionville.


Les Paras-Commandos Belges ont organisé un voyage commémoratif au camp de concentration SS de VUGHT en Hollande.(voir images et texte)

picasa-068.jpg

 
Dominique nous a fait parvenir quelques images de cette journée du Souvenir.

picasa-062.jpg

picasa-066.jpg



   

 

                                                  Le camp de VUGHT- (Hollande)

La construction du camp de VUGHT a commencé en 1942; Ce camp ,contrairement aux autres hors Allemagne a été construit sur le modèle nazi et mis directement sous le commandement  du siège des SS implanté à Berlin.Les SS avaient besoin d'espace car les camps de transit d'Amersfoort et de Westerbork ne suffisaient plus à prendre en charge le flux croissant de prisonniers.
En janvier 1943,lorsque les premiers prisonniers,éreintés,affamés sont arrivés d'Amersfoort ,le camp n'était pas terminé et ce sont les prisonniers qui en ont fini eux même la construction.Rien que les conditions de vie ont couté la vie à des centaines de personnes les premiers mois.

Dans ce camp,les gardes SS torturaient les prisonniers,ils les battaient jusque la mort avec des bâtons enroulés de fil de fer barbelé ,les faisaient modre par leurs chiens.Ces prisonniers devait aussi supporter un terrible manque de nourriture.
 Des centaines de prisonniers hollandais et belges furent fusillés en un point à 900 mètres du camp.


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Le drame du bunker:
Ce drame est un des exemples de cruauté du camp.Lorque l'une des femmes de la baraque 23-B a été incarcérée dans la prison du camp(le bunker),un certain nombre de femmes ont protesté.En représaille le commandant du camp,Grûnewald,a fait enfermer le plus de femmes possible dans une cellule.Dans la cellule 115,  74 femmes se sont finalement retrouvées sur une surface de 9m2,avec une ventilation minimale.En ouvrant la porte le matin,dix des femmes étaient trouvées asphyxiées.


Le camp avait aussi ses potences,et son four crématoire.
Parmis les prisonniers,749 enfants,des femmes et hommes sont morts dans le camp de VUGHT de mauvais traitements,de faim,de maladie.

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image du Musée.

Les  juifs  étaient là dans l'attente d'un transfert vers l'Allemagne.Ces transferts se faisaient de Vught vers Westerbock ,de là ils étaient dirigés vers les camps d'extermination

.
Les transferts vers les camps de la mort.
 Il y eu de nombreux transports de juifs vers les camps de la mort. En juin 1943, des centaines d'enfants juifs furent déportés de Vught vers le camp d'extermination de Sobibor, en Pologne. Il y eu également d'autres transports vers les camps de la mort en novembre 1943 et juin 1944. En juillet 1944, alors que les troupes alliées s'approchaient des frontières hollandaises, le nombre d'exécutions augmenta de façon terrible.

Convois d'enfants:
Beaucoup d'enfants ont été transfétés de VUGHT vers les camps d'extermination en convois.Par exemple ,les deux convois d'enfants les plus connus sont ceux des 6 et 7 juin 1953.En tout,1269 enfants juifs du camps de VUGHT ont été déportés via Westerbork vers Sobobor en Pologne.Ils y étaient presque immédiatement gazés dès leur arrivée.

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Lorsque les alliés entrèrent dans le camps de Vught,ils trouvèrent 500 cadavres entassés les uns sur les autres,ces prisonniers avaient été exécuté le matin  même,les autres prisonniers erraient dans le camp alors que  les combats continuaient,ils étaient dans un état physique terrible,affamés et malades.Tous les autres prisonniers avaient été transférés ,environ 2500,vers le camp de Sachsenhausen, près de Berlin dans un voyage épouvantable qui dura cinq jours.


Entre janvier 1943 et septembre 1944,près de 31.000 personnes ont été enfermées dans ce camps pour des durées plus ou moins longues.


Avec les 12.000 juifs,il y avait des résistants,prisonniers politiques,des tziganes,homosexuels,vagabonds,des criminels,des otages,des homosexuels.


 Le commandant du camp était le capitaine SS Karl Chmilewski. Ce capitaine était connu pour les atrocités qu'il avait commises au camp de Gusen, annexe de Mauthausen. Ensuite, les commandants du camp furent les officiers SS Grûnewald (octobre 1943) et Huttig (février 1944).

 

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Quelques documents supplémentaires transmises par Dominique Woiron


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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 12:10

La lettre est en bas de page.

 

 

 

 

 

Que peut bien représenter de nos jours,pour les plus jeunes, la date de l'arrêt des hostilités en Algérie.

 

Quelques explications.

 

Début 1962,c'est l'époque des dits"accords d'Evian" avec d'un côté les représentants du gouvernement français,de l'autre,les représentants du FLN,le GPRA(gouvernement provisoire de la république algérienne,créé le 19 septembre 1958).La guerre dure depuis la "Toussain Rouge",déclenchée le 1er novembre 1954.


18 mars 1962-Signature des accords d'Evian.
 
La situation du côté du FLN:
Le gros des troupes de l'ALN se trouve bloqué par les barages, en Tunisie et au Maroc,l'ALN est alors commandée par le colonel Boumédienne qui a pour aide de camp le capitaine Bouteflika,le président de l'Algérie d'aujourd'hui.


En janvier 1960
le colonel Houari Boumédienne est nommé chef d'état-major de l'ALN(Armée Libération Nationale).En decembre 1959 les militaires (FLN)entrent en majorité dans la composition du CNRA,un nouvel état major est créé,l'EMG,état major général, commandé par le colonel Boumédienne.

Des differents apparaissent  entre Boumédienne et le GPRA,principalement sur le commandement des wilayas que le GPRA veut conserver alors que l'EMG revendique. ce même commandement.Boumédienne constitue une nouvelle faction en cherchant des alliés parmis les chefs historiques détenus en France.


Le capitaine Bouteflika se rend à Aulnoye en décembre 1961 et rallie Ben Bella au camp des militaires.(Ben Bella veut une Algérie musulmane).


C'est donc dans ces conditions que de Gaulle traite avec le GPRA,Les représentants de l'EMG vôteront plus tard contre les accords d'Evian en février et mai 1962, l'ordre du jour de Boumédienne sera-''le cessez le feu n'est pas la paix.......la lutte continue jusque la révolution....


Les accords d'Evian ont amené le gouvernement Français à se décharger de ses responsabilités en Algérie sur le GPRA et autres personnes qui  ne pouvaient ou ne voulaient pas  assumer ces responsabilités
Des tensions internes entre les différentes factions  ont empéché la prise de pouvoir immédiat par le FLN;La réunion du CNRA à Tripoli en mai/juin 1962 qui avait pour but la mise en place d'un programme et d'une nouvelle orientation politique fut un échec.Le GPRA était contesté par Boumédiene et par Ben Bella,respectivement chef de l'état major de l'ALN et responsable du bureau politique.
Le cessez le feu a fait croitre les tensions entre les factions du FLN,Boumédiene qui commandait l'armée des frontières(celle qui était stationnée en Tunisie et au Maroc)tandis et le GPRA qui avait de son côté sa propre armée de partisans,moins nombreuse.


Le pouvoir fut pris par ,l'armée des frontières du colonel Boumédiene, mieux organisée,plus puissante,  les négociateurs algériens des accords d'Evian on été écartés,(l'éxecutif qui avait la responsabilité du maintien de l'ordre et une souveraineté provisoire jusqu'au resultat de l'autodétermination n'avait plus de pouvoir),les garanties données aux européens et musulmans pro-français disparurent

.
Le 30 juin,Ben Bella se désolidarise du GPRA.Pour lui,les accords d'Evian n'étaient pas le Coran,donc,n'avaient pas de valeur.

Le 1er juillet c'est le référendum pour l'indépendance
Le 4 juillet le GPRA s'installe à Alger,présidé par Yousouf Ben Khedda.
Le 5 juillet,indépendance de l'Algérie.

Les 5- juillet massacres de civils européens à Oran pendant que l'armée française sous les ordres du général Katz reste l'arme au pied.Un exemple de massacre perpétré sur une communauté sans défense en présence d'une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.Oran a été le dernier bastion OAS**** mais au moment des événements ses commandos avaient quitté les lieux,plus de la moitié des Européens étaient aussi partis,environ 100.000 personnes.
****(Un accord FLN-OAS du 17juin 1962 mettait fin aux violences réciproques).


Fin aout les forces de Boumédiene se dirigent vers Alger en livrant des combats aux hommes de la wilaya 4 et de la wilaya3 qui leur refusent le passage,l'opération fit un millier de morts.


.Le 25 septembre c'est la proclamation de la république algérienne,Ben Bella devient le président du conseil et dirige ensuite le FLN.


Le 8 octobre,l'Algérie adhère à l'ONU


Des alliés de Ben Bella le lâchent alors.Ferhat Abbas président de l'assemblée constituante s'éloigne,Boudiaf quitte le FLN pour créer le PRS(parti de la révolution socialiste )ce qui lui vaudra un séjour en prison,Khider démissionne du secrétariat général en avril 63,Aït Ahmed crée le FFS(front des forces socialistes) et déclanche une insurrection en Kabylie qui fait des centaines de morts..Tout cela amène Ben Bella à instaurer un parti unique ,des milices sont alors créees pour faire contrepoids à l'armée.

Le 8 mars 1963,le code de la nationalité qui ne reconnait comme algérien d'origine que les arabo-musulman est mis en place,plus question maintenant d'une Algérie multiculturelle, plus de place pour les pieds-noirs.


Ce code de 1963 refuse la nationalité d'origine aux pieds-noirs et réintègre dans le statut musulman les brebis égarées.La nationalité d'origine est strictement définie défini par l'ascendance musulmane.Le mot ''algérien'' en matière de nationalité d'origine s'étend à toute personne dont au moins deux ascendants en ligne paternelle sont nés en Algérie et y jouissent du statut de musulman.Cette définition est reprise dans un nouveau code en 1970,du 15 décembre,article 32.
Donc,tout algérien est ainsi ''récupéré''par ses ancêtres,et entre dans le statut civil de droit commun du droit musulman.Ceux ci sont séparés des algériens d'origine française qui doivent,eux,pour échapper au statut de droit musulman prendre la nationalité française.
Les harkis du Bachagha Boualem restés algériens ont donc été considérés comme des traitres,quand aux pieds-noirs qui avaient adhéré à la cause des nationalistes,ceux ci ont été mis à part de la masse des musulmans,parce que relevant de la nationalité par acquisition.

                       L'Algérie multiculturelle des accords d'Evian est morte.


Il faut aussi se souvenir des supplétifs de l'armée française,des harkis, qui ne pouvaient compter dans cette sitation que sur le secour de l'armée française,qui avait reçu ordre de rester l'arme au pied,pendant que des dizaines de milliers se faisaient massacrer et tuer.Seules,environ,90.000 personnes(familles comprises) purent gagner la France où elles furent parquées dans des camps durant des décennie

Aprés le cessez le feu,jusqu'au 1er mai 1963,3098 enlèvements d'européens ont été recensés,969 on été retrouvés vivants,et 306 morts.
A ce chiffre il faut ajouter,toujours aprés le cessez le feu,152 militaires tués,422 bléssés et 162 disparus.

Quand aux harkis
dans le livre '' les mensonge de la guerre d'Algérie'',page 438 -de l'aveu même de Ben Bella,la population visée représentait 500 à 600.000 personnes,si l'on s'en tient aux confidences de Krim Belkacem,sur les 220.000 musulmans abattus par l'ALN ''en dehors des combats''150.000 auraient été exécutés après le cessez le feu,et l'auteur précise,c'est aussi le chiffre retenu par les experts auprès des tribunaux ayant à connaître les crimes  contre l'humanité.
A ce chiffre il faut ajouter,aprés le cessez le feu,152 militaires tués,422 bléssés et 162 disparus.

 

 

 

Pour mémoire-de nos jours,des drapeaux français sont arrachés,brûlés,et remplacés par des drapeaux algeriens,en France.

 

 

                                     Lettre du Président National UNP.

 

                                                    Bonjour à tous,

Le 29e Congrès national de la FNACA s'est déroulé à Dijon, les 8, 9 et 10 octobre derniers.
La cérémonie patriotique s'est déroulée devant la stèle en présence du préfet de région et du directeur national de l'ONAC.
En revanche - fait capital et exceptionnel - notre secrétaire d'Etat Hubert FALCO a eu le courage et les " c…" de ne pas venir. Je l'en félicite !
Face à cette absence, des orateurs de tous les bords politiques, hélas, se sont succédé à la tribune et ont souligné et regretté l'absence de Hubert Falco. Qu'on en juge !
François Sauvadet (Nouveau Centre), président du Conseil général de la Côte-d'Or a souligné : "Vous avez combattu au nom de la liberté, vous avez droit à la reconnaissance! La reconnaissance, ça passe par la présence. Je regrette certaines absences et je le ferai savoir".
On peut retenir aussi l'intervention de François Patriat, président du Conseil Régional : "Je n'épiloguerai pas sur l'absence du ministre ! Les combats que vous menez sont justes. La région Bourgogne sera à vos côtés dans vos actions pour le devoir de mémoire et vos revendications".
Les rapports se sont terminés par la conclusion du Président national de la Fnaca, Wladislas Marek face à 1.200 présents dans l'auditorium qui a dit :
"Ce congrès national a été l'occasion pour les adhérents de la FNACA présents de faire le point sur la situation des anciens combattants d'Afrique du Nord et de réitérer leur indéfectible choix du 19 mars comme date de commémoration des victimes de la guerre en Afrique du Nord".
Aussi, le président Wladislas Marek a adressé la lettre en pièce jointe au Président de la République. Elle montre clairement que la FNACA ne désarme pas. Elle caresse toujours l'espoir d'imposer la date du 19 mars comme seule date officielle de la guerre d'Algérie.
Ne le perdons pas de vue dans notre combat d'opposition frontale à la FNACA.
Fidèle amitié para.
CP
Président national UNP



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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 10:01

 
Et dire que son disque se vend..........
A une époque où il est de bon goût de "niquer la France", de siffler son hymne national, de primer une photo montrant un homme se torchant les fesses avec le drapeau bleu blanc rouge, le chanteur Raphaël a sorti, avec une promotion médiatique énorme, une chanson, "Patriote". Il a choisi, pour faire sa publicité, de monter sur une échelle, et de vouloir tourner en dérision Jeanne d’Arc, et à travers elle notre pays.
Cela a fait réagir Myriam Picard, jeune femme de 25 ans, qui a tenu à rosser ce "freluquet", avec un style, un panache et une élégance dont nous avons envie de vous faire profiter.
J’ai 25 ans, et je ne laisserai pas un freluquet comme vous, Raphaël, insulter la France
lundi 18 octobre 2010, par Myriam Picard

Lettre ouverte à monsieur Raphaël Haroche
Vous vous êtes permis récemment de commettre une chanson, « Le patriote ».
Le message que vous y donnez est clair : vous méprisez la France, vous méprisez les Français.
En voici quelques extraits éloquents :
« Si j’étais moins intelligent/Si j’avais pas ma carte de lâche/Je leurs foutrais mon pied dans les dents/Je leurs faciliterais pas la tâche/En première page des magazines/Ils sont partout dégueulant/Leur réformes et leur grippe porcine/Le bon peuple et son président. »
« Il faut chanter la Marseillaise/Et avé’ la main sur le cœur/Moi je la siffle avec les Beurs/Prie pour qu’au foot on soit de la baise/L’ordre moral est bien partout/La démago de gauche à droite/J’aime mieux attendre qu’ils soient bien saouls/Avant de me battre. »
Pour mettre en valeur ces paroles hautement patriotiques, vous avez organisé une lamentable mise en scène, en enfourchant la statue de Jeanne d’Arc (place des Pyramides) et en chuchotant, à l’oreille de ce symbole de la France, combien vous méprisiez ce pays.
Si vous n’êtes pas content de la France, la porte est ouverte. Grande ouverte. Nous n’avons que faire de rebellocrates qui croient monter des barricades quand ils se contentent de gravir prudemment une échelle sous l’œil complice d’une caméra. Et sachez que si vous vous permettez encore une fois de peloter aussi bêtement une statue de Jeanne d’Arc, il y aura sans doute quelques bons Français pour vous rappeler un peu vigoureusement, avec des méthodes de l’époque, ce que fut cette bergère de quinze ans pour des milliers de Français désespérés. Ce n’est pas parce que vous avez beaucoup d’argent, une petite gueule d’amour de Rimbaud en mal de talent, et l’admiration des bobos des rives gauche – et droite, que vous pouvez vous permettre de donner des leçons aux Français. Ces Français que vous jugez «désolants», bramez-vous. Certes, quand ils tolèrent qu’un adolescent attardé de 35 ans leur donne des leçons de vie.
Votre chanson et son clip offensent les millions de personnes qui sont mortes pour la France ; vous marchez sur un sol trempé de larmes et de sang, un sol qui a pu garder son nom et son âme grâce à des hommes et des femmes qui se sont sacrifiés pour que vous ayez un jour la possibilité de vivre libre dans ce pays sur lequel vous crachez aujourd’hui
La Française que je suis vous prie de vous cantonner à des débats à la hauteur de vos capacités. Battez-vous contre le réchauffement climatique, pour la béatification de Karl Lagerfeld, ou pour la culture du boulgour bio, mais ne vous mêlez pas de la France. Elle n’a que faire d’un «planqué derrière ses lunettes noires» (comme vous le dites si bien) qui vit très confortablement dans le XVIIème, n’a jamais eu peur de se faire tabasser dans le métro, et ne sait pas ce que c’est que de vivre à proximité d’un camp de Roms. Car vous ne vivez pas dans la réalité, vous l’ignorez absolument. Papa-maman avocats, enfance à Boulogne, scolarité à Henri IV, épouse qui, pendant que vous caracoliez sur la statue de Jeanne d’Arc, assistait à la Fashion Week : on ne peut pas franchement dire que vous êtes des damnés de la terre.
«Les étrangers, ça va dans des camps / On va quand même pas sauver le monde.» dites-vous avec ironie. Eh bien, si vous trouvez cela tellement révoltant, pourquoi n’en accueillez-vous pas quelques dizaines chez vous ? Avec vos moyens financiers, ce doit être possible. Et nous serions tous ravis de voir ce que donnerait cette confrontation de vos idéaux droitdel’hommistes avec la réalité.
Car la réalité, monsieur, c’est que les Français n’en peuvent plus. Et si le gouvernement a décidé de faire une opération de communication en expulsant quelques Roms, c’est précisément parce qu’il sent la révolte d’un peuple qui n’en peut plus de vivre, jour après jour, la communautarisation de son pays. Voilà sans doute des mots que vous ne connaissez pas. Je vous invite donc à aller vous promener du côté des Mureaux ou de la Courneuve : ce seront des travaux pratiques très instructifs, je n’en doute pas.
Vous verrez alors ce que pensent réellement ces Beurs dont vous parlez, et avec lesquels vous rêvez de siffler la Marseillaise. Vous allez connaître le sens des mots «bolosser» et «face de Craie». Et j’ose espérer que vous mesurerez alors le courage de ceux qui osent se dresser contre cette inadmissible violence antifrançaise et antiblanche qui gangrène notre pays.
Car les gens de courage ce ne sont pas Zazie, Judith Godrèche, Christophe Willem et vous-même : vous vous indignez très confortablement, derrière des micros ou sur des plateaux TV, vous vous battez contre des moulins à vent, et avez l’impression qu’en défendant l’antiracisme ou le maintien des Roms en France, vous êtes dans l’irrévérence, alors que ce gouvernement que vous critiquez donne depuis des années des millions d’euros à des associations qui pourfendent les mêmes méchants que ceux que vous désignez d’un doigt lisse bordé de cachemire.
Votre chanson sue le mépris. Mépris pour le peuple, mépris pour ses inquiétudes, mépris pour ses souffrances. Mépris pour les symboles d’un pays qui ne doit pas être si atroce que cela, puisque tant de gens veulent y rentrer et y rester.
Quel sera le prochain acte de bravoure et de folie artistique du mutin de Panurge (merci Philippe Muray pour cette belle invention) que vous êtes, Monsieur ? Déféquer devant le Panthéon ?
En vous posant en pseudo résistant, vous vous inscrivez au contraire parfaitement dans l’histoire des collabos et des traîtres qui ont sali notre pays. Vous êtes de ceux qui, depuis plus de trente ans, forcent les Français à se battre la coulpe en permanence, à rougir de leurs valeurs et de leur histoire, à cracher sur tout ce qui est digne et respectable dans un des rares pays où on ne vous colle pas au gnouf pour des propos comme les vôtres.
J’ai 25 ans, Monsieur, je suis française, et fière, quoi qu’il arrive, de mon pays. Aucune nation, jamais, n’est parfaite. Mais j’ai la chance de faire partie d’une grande et belle histoire, j’ai derrière moi des siècles d’héroïsme et de grandeur. J’essaie d’en être digne, tant bien que mal. Alors quand je vois un si petit freluquet s’estampiller bouffon d’une cour et d’un système qui lui rapportent tant d’argent et de médiatisation, je ne peux que me dresser, du haut de ma jeunesse, et vous rappeler à l’ordre.
Au nom de cet hymne que vous raillez, de cette Jeanne d’Arc dont vous vous servez, veuillez, Monsieur Haroche, avoir un peu d’humilité, d’intelligence, et de décence. Vous n’êtes pas Guy Môquet ni Emile Zola. Mais un petit Parisien conformiste dont le plus grand acte de bravoure de sa vie aura sans nul doute été de monter une échelle, place des Pyramides, sans un harnais de sécurité.


Myriam Picard   

 

 

Qui est Myriam Picard?     

 

 

Voir ce lien,le site Riposte Laïque:   link

 

un extrait le l'article de Riposte Laïque 

 

.

Interview de Myriam Picard (Perpignan) : « Un jour nos compatriotes finiront par se faire justice »

vendredi 30 avril 2010, par Roger Heurtebise


Riposte Laïque : Bonjour, Myriam. Que s’est-il passé ce samedi 17 avril 2010 à Perpignan pour votre bébé, votre époux et vous-même ?

Myriam Picard : Dans la nuit du 17 au 18 avril, nous étions assis dans le salon, mon mari et moi, et regardions une émission de télévision. Notre fille de huit mois dormait. Vers 23h30, débuta un premier de ces nombreux rodéos à scooter qu’affectionnent les « jeunes » qui envahissent régulièrement les rues du centre-ville de Perpignan. Mon mari passa donc la tête par la fenêtre, et leur demanda poliment, malgré l’exaspération qui commençait, de faire moins de bruit, tout en attirant leur attention sur le fait que c’est une rue piétonne. Ils l’insultèrent copieusement, et nous promirent à tous les deux de nous « baiser » et de nous « enculer ».

Lassés, nous fermons les fenêtres et prévenons – sans trop y croire – la police. Vingt minutes plus tard, le vacarme de leur course reprend, encore plus assourdissant. A bout de nerfs – car il faut bien comprendre que ce genre de situation est quotidien à Perpignan – mon mari saisit une carafe, et leur jette le contenu de l’équivalent d’un verre d’eau qui y restait.

Immédiatement, des hurlements fusent, des insultent partent. En l’espace de deux, trois minutes à peine, par téléphone, par cris, ils se rassemblent et se retrouvent à quinze, environ, sous nos fenêtres. Une dizaine d’entre eux se saisissent de morceaux de carrelage cassés qui traînaient dans un seau, et commencent à les jeter sur nos vitres – ouvertes, à cause de la chaleur ; nous nous précipitons dessus pour les fermer, et nous appelons la police. Alors même que j’ai la police au bout du fil, nous entendons des bruits violents provenant de la porte de notre appartement.

Ils sont quatre, cinq environ – du moins est-ce l’impression que j’ai eue, à travers les voix que nous entendions – à être montés à notre étage, et ils défoncent la porte ; laquelle, solide, entraîne, sous la force de leurs coups, le mur. Paralysés par la surprise et l’incompréhension, nous les entendons défoncer le mur, faire voler le plâtre et les briques, et nous hurler des « on va baiser ta Blanche », des « sales Céfrans », et autres « nique ta race ».

 

La suite sur ce lien:    link

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