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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 15:36

Texte reçu de Walter Bibaud,UNP Normandie.

ALLOCUTION DU GENERAL IRASTORZA CHEF D’ETAT-MAJOR DE L’ARMEE DE TERRE
A l’occasion de son adieu aux armes du 30 août 2011general-d-armee-elrick-irastorza.jpg


Monsieur le Ministre,
Monsieur le secrétaire d’état,
Mesdames Messieurs les députés,
Mesdames Messieurs les sénateurs,
Monsieur le Grand Chancelier,
Monsieur l’Amiral chef d’état-major des armées,
Monsieur le secrétaire général de la défense nationale,
Monsieur le délégué général pour l’armement,
Monsieur le secrétaire général pour l’administration du ministère de la défense,
Mes camarades chef d’état-major français et étrangers et directeur général de la
gendarmerie nationale,
Messieurs les anciens chefs d’état-major des armées et de l’armée de Terre,
Messieurs les officiers généraux, messieurs les officiers, les sous-officiers et
engagés volontaires,
Monseigneur,
Mesdames messieurs
Mes chers amis,


Monsieur le ministre, Je vous remercie d’avoir bien voulu me faire l’honneur de présider cette cérémonie, témoignant ainsi, si tant est qu’il en soit besoin, de votre attachement à vos soldats qui vous rendent en considération ce que vous leur donnez en attention, vous me permettrez même, en affection.
A vous tous un grand merci pour avoir bien voulu m’accompagner en cet instant avec une mention toute particulière pour :
- tous ceux qui ont fait un long déplacement, et notamment mes amis Ivoiriens ;
- mes camarades CEMAT de pays amis ou leurs représentants dont la présence atteste de la qualité des relations qu’entretiennent nos armées respectives ;
- mes anciens et en particulier ceux du 8e RPIMa cher à mon coeur, mes amis, ma famille ;
- mais aussi les délégations des différentes armes ou subdivisions d’arme de l’armée de terre.
Il y a un demi-siècle à quelques jours près, je franchissais les grilles de la caserne Changarnier de l’Ecole Militaire Préparatoire d’Autun. Ensuite tout est finalement allé très vite : 9 ans à se construire une vocation puis 41 à servir, ce mot si lourd de sens dont Maurice Barres disait que c’était le plus beau de la langue française.
Rassurez-vous je ne vais vous retracer ni ma vie ni mon oeuvre, et moins encore me livrer à je ne sais quel exercice hasardeux de cartomancie stratégicoplanétaire.


Je me contenterai tout simplement de revenir, notamment au profit des plus jeunes, sur les quelques mots qui me semble bien caractériser l’armée de terre d’aujourd’hui. Je les ai déjà bien souvent évoqués, notamment dans nos écoles mais puisque commander c’est inlassablement répéter, j’y reviendrai une dernière fois, bien convaincu qu’ils continueront de baliser encore durablement le chemin du soldat.
Le premier de ces mots, dont nous n’avons bien évidemment pas l’apanage mais pour moi le plus structurant de tous, est celui de Mission. A chaque fois que je l’évoque, j’ai une pensée pour nos soldats actuellement en opérations, pour ceux qui vont chaque jour au bout de leur compétence professionnelle et de leur courage physique et je pense tout particulièrement à
nos pilotes d’hélicoptères engagés en Lybie aux côtés de leurs camarades marins et aviateurs et, bien sûr, nos soldats en Afghanistan et sur les autres théâtres ; à chaque fois, j’ai une pensée pour ceux d’entre eux qui sont allés au bout de leur engagement personnel et professionnel au service de la France, pour nos courageux blessés qui poursuivent dans nos hôpitaux un autre combat acharné pour reprendre leur place parmi nous, pour leurs familles aujourd’hui dans la peine dont je tiens à souligner, avec émotion, le courage et la grande dignité dans l’épreuve : « Oui, c’était le choix de mon fils, de mon mari, de mon frère, notre peine est immense mais nous en sommes fiers. »
Ces morts et ces blessés d’une armée de Volontaires que rien ne contraint à servir les armes de la France, nous rappellent avec force que lorsqu’on a choisi ce métier on ne choisit plus ses missions, sinon il faut avoir l’honnêteté de faire un autre métier. La mission est la clé de voute de notre vocation de soldat ; son accomplissement peut exiger le sacrifice de la vie. A ces deux titres, elle est deux fois sacrée et devra le rester. Confiée au nom du peuple français par le Président de la République, élu au suffrage universel et chef des armées, elle l’est dans l’absolu. Mais nous devrons rester vigilants : si d’aventure cette dimension sacrale venait à s’effilocher au fil des ans, notre métier deviendrait moralement inconsistant et nous serions alors bien incapables de donner du sens à l’engagement de nos soldats et moins encore à leur sacrifice. Ce jour là, faute d’armée motivée, bref faute d’armée tout court, la voix de la France ne pèserait plus grand chose.
Le second de ces mots est celui de rigueur, rigueur professionnelle s’entend. Pour mille raisons que vous connaissez tous, les opérations militaires sont devenues infiniment plus complexes et plus exigeantes au plan technique, tactique, humain, intellectuel et moral mais aussi politique et médiatique. Nous sommes loin des assauts frontaux en ligne de bataillon meurtriers et le seul courage physique n’est définitivement plus, aujourd’hui, un palliatif commode aux insuffisances individuelles ou collectives. Je pars avec deux convictions :
Nos soldats sont aussi bien formés que possible mais dans une armée composée à 72% de contractuels et donc en perpétuelle régénération, l’aguerrissement et l’expérience du combat ne sont jamais définitivement acquis et comme leurs aînés avant eux, les plus jeunes n’échappent ni au stress ni aux réactions approximatives des premiers combats. Je leur dit une fois de plus avec force : ayez confiance et continuez à faire ce métier comme vous l’avez
patiemment appris, avec rigueur, quelle que soit votre ancienneté, et rien ne devrait vous surprendre, rien, surtout, ne saurait vous être reproché !
Ma seconde conviction, c’est qu’en dépit de mythes toujours bien vivaces, tous nos régiments se valent et nous en avons fini avec cette armée à plusieurs vitesses qui a prévalu quasiment jusqu’à la fin de la professionnalisation.
Parce qu’ils procèdent du caractère, les deux mots suivants sont vraiment des vertus des temps difficiles :
Sans enthousiasme point de soldat. L’enthousiasme c’est le courage du coeur, l’élan spontané qui porte vers l’avant. Il y a vingt ans, une très vieille Cambodgienne au visage encore ravagé par les ans et les stigmates d’un effarant génocide justifiait d’une phrase son apparent entrain quotidien : « Tous les matins, je m’oblige à l’enthousiasme ! ». Pour nos hommes sur le terrain, l’enthousiasme est plus qu’une obligation professionnelle c’est un état d’esprit et pour bien les connaître j’atteste qu’il ne leur fait pas défaut.
Malheureusement, la vie est ainsi faite que l’enthousiasme a souvent tôt fait de s’émousser sous les coups de boutoir quotidien. Du courage du coeur, il faut alors passer à celui de la tête et c’est la volonté qui commande alors de faire encore un effort, encore un pas. Un jour, un jeune parachutiste blessé au combat me disait sur son lit d’hôpital : « Mon général, tous les jours je fais mes tests d’aptitude physique dans ma tête pour le jour où… ». Il a repris, depuis, sa place parmi nous.
Le cinquième de ces mots est la camaraderie, pas celle des activités artificielles et autres travers superficiels, mais celle de la franche convivialité, des efforts, des épreuves et des peines partagés, celle de l’attention portée à l’autre qui permet d’épauler dans les coups durs, notamment au combat. C’est cette camaraderie qui fait que l’on a le cran d’aller récupérer son camarade blessé sous le feu, de retourner dans le blindé que l’on vient d’abandonner en
flammes pour y récupérer le camarade inconscient, de se coucher sur son camarade blessé pour le protéger au risque d’y laisser sa propre vie et de l’y laisser d’ailleurs. Vos soldats sont capables de ces courages là, expression ultime de cette camaraderie. A ce titre, ils méritent la considération de la Nation et cette considération ne doit pas être pesée à l’aune de la légitimité accordée, à titre personnel, à telle intervention plutôt qu’à telle autre, puisque le soldat nefait que porter, sur ordre, les armes de la République.
Dans ce domaine, j’ai relevé que l’on passait assez étonnamment de l’indifférence affective à la frilosité compassionnelle et je m’interroge parfois sur notre capacité à faire face, collectivement, aux vicissitudes de l’histoire. Je regrette qu’au moindre revers de fortune les polémiques viennent affaiblir la parole de la France et la force de ses armes. Dans l’adversité notre capacité de résistance doit se traduire par une triple obligation : honorer nos morts,
surmonter nos peines et repartir de l’avant.
Nos monuments aux morts, les plaques de la galerie supérieure de la cour d’honneur des Invalides, témoignent de cette capacité de résistance de notre pays. Le futur monument à la mémoire de nos soldats tués en OPEX, prolongeracet indispensable témoignage et entretiendra cette flamme qui ne doit pas s’éteindre et qui s’appelle le patriotisme.
Le mot de la fin sera celui de reconnaissance.
- Je suis reconnaissant à ma mère, 99 ans en cette fin d’année, de m’avoir « collé aux enfants de troupes » comme on disait alors avec un air menaçant !
- Je suis reconnaissant à tous ces cadres militaires et professeurs civils qui m’ont élevé et supporté dans toutes les acceptions de ces deux termes avec une pensée nostalgique pour cet état d’esprit si particulier qui unissait tous ces gamins.
- Je suis reconnaissant au Lieutenant-colonel Poudelet, d’avoir forgé une belle promotion de Saint-Cyriens, la promotion général de Gaulle, très présente aujourd’hui, et de l’avoir constamment accompagné de son attentive affection.
- Je suis reconnaissant au Capitaine Bah Souleyman, mon premier capitaine à la 1re compagnie du 3e RIMa d’avoir guidé mes premiers pas dans ce métier.
- Je suis reconnaissant à tous ceux qui m’ont commandé par la suite à
quelque poste que ce soit, mes capitaines de la 1re du 8, Robert…et Jean- Michel, mes chefs de corps successifs, ceux du 8e RPIMa, les colonels CANN et Vidal, et du RIMaP de Nouvelle Calédonie, les colonels Soyard et Kutzmann …
- Je suis reconnaissant à tous ceux qui dans des registres si différents et à leur manière m’ont tant appris, les généraux Servranckx, Bertin, Rideau, Zeller, Bachelet, Poulet trop tôt disparu…
- Je suis reconnaissant à mes deux prédécesseurs immédiats

       o Le GAR Thorette qui m’a confié le poste de Major en toute confiance et que je remercie de son implication dévouée à la tête de notre association Terre fraternité.
       o Le général Cuche que j’ai secondé avec bonheur.
- Je demande au général Georgelin et à l’amiral Guillaud de voir dans l’expression de ma reconnaissance autre chose que la traduction convenue de l’article R3221-3du décret 2009-869.
- Je suis reconnaissant à tous ceux qui ont servi sous mes ordres de l’avoir fait avec autant de dévouement, notamment dans les jours difficiles avec une pensée toute d’émotion pour mon bien cher camarade Antoine Lecerf.
- Je suis reconnaissant à nos brigadiers et chefs de corps de porter avec autant de conviction le moral et l’excellence opérationnelle de l’armée de Terre.
- Je remercie la Délégation générale pour l’armement et nos industriels de contribuer à notre capacité opérationnelle en nous fournissant les équipements performants dont nous avons besoin. Je ne doute pas un seul instant que la franchise voire la rugosité de nos relations soit, in fine, source d’efficacité opérationnelle.
- Je suis reconnaissant à tous ceux et notamment les associations qui nous soutiennent au quotidien et plus encore aux heures sombres.
- J’ai bien évidemment le sentiment d’être injuste en oubliant beaucoup d’entre vous. Je forme le voeu que les contacts que j’aurai plaisir à conserver me permettront de réparer cette injustice.
- Au nom de nos soldats, je voudrais exprimer ma reconnaissance au service de Santé des armées pour son courage en opérations et son extrême dévouement, du ramassage des blessés sous le feu à leur prise en charge dans nos hôpitaux des armées. Sans cette chaîne de solidarité et ce savoir faire rassurant et chaleureux, il n’y aurait plus aucun volontaire
pour faire notre métier.
- Naturellement je remercie mes deux adjoints directs successifs, les généraux Joly et Margueron de leur fidélité à mes côtés et l’EMAT de son investissement quotidien dans la conduite des affaires de l’armée de Terre et de la sympathie qu’il m’a témoignée hier après-midi..
- Merci mon général Bruno Dary de ta grande humanité dans l’accompagnement de nos familles éprouvées par la perte ou les blessures de nos soldats.
- Enfin, je souhaite exprimer ma reconnaissance à ma famille, à mon épouse Claire-France qui achève aujourd’hui une carrière de fille et femme de militaire in fine plus longue que la mienne, et mes enfants Anne-Laure et Adrian auxquels je vais pouvoir consacrer un peu plus de mon temps.
Pour conclure, si je devais formuler un seul souhait au moment de quitter l’armée de Terre, c’est que nos concitoyens réalisent enfin à quel point ils ont de bons soldats, courageux, généreux capables des actions les plus héroïques qui se puissent imaginer. Je garde des milliers de mails qui ont bercé mon quotidien de CEMAT, le souvenir très présent de celui, particulièrement synthétique, que m’avait envoyé un de mes colonels d’Afghanistan : « Mon général, nous rentrons d’une opération très dure. Mes soldats m’ont bluffé. Mes respects mon
général. ».
Pour les avoir recrutés, je sais d’où ils viennent et je crois que nous pouvons être collectivement fiers de cette dynamique « d’élévation par l’effort » qui fait qu’après avoir été de bons soldats, les plus performants feront les sous-officiers puis les officiers d’une armée de Terre ayant le culte de la mission, professionnellement rigoureuse, enthousiaste dans l’action, volontaire et résistante dans l’adversité et surtout soudée par une camaraderie à toute épreuve.
Je la quitte, je vous quitte, avec émotion et la certitude d’avoir fait ce qui devait l’être.
Je lui souhaite, je vous souhaite, bonne chance et suis certain que le général RACT-Madoux y trouvera bien plus que les satisfactions personnelles et professionnelles qu’il appelle de ses voeux.

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 10:45

Les paras de Thionville en Italie.


Dans le cadre du jumelage entre les sections de l'UNP Thionville et de l'ANPDI d'Ancome,deux rencontres par ans étaient prévues.Cette année ceux de l'UNP étaient invités par la "Folgore"pour passer le brevet prémilitaire italien .Partis tôt le vendredi par la route,7 gars de la section rejoignaient Falconara le dernier week'end de septembre.Lever à 7 heures,le samedi matin pour se rendre sur le terrain de Fano,ou plus de 100 "candidats paras" attendaient d'embarquer;sous un soleil de fin d'été,chacun effectua trois sauts en automatique;Rosaire Babou,du 40emeRT eut la joie d'effectuer un 3000 mètres avec l'équipe officielle de la Folgore.
Les nouveaux brevetés:Weber,Pietropoli,Deutschler,Babou,Weiler,Storck.Les brevets leurs furent remis par Luciano Maiolatesi,vice-président national et héros de El Alamein.

 

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les images sont sur l'album:::   Souvenir-souvenir-album-2 Souvenir-souvenir-album-2

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 11:41

Deux images retrouvées,année 1984-Cormontaigne, paysage disparu.

 

Numeriser0002.jpg

 

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Origine du texte sur Louis de  Cormontaigne ci dessous: link

(site www.cheminsdememoire.gouv.fr)

 

Louis de Cormontaigne est né à Strasbourg en 1695. Entré au service du roi en 1713, il servit d'abord comme volontaire aux sièges de Fribourg et de Landau, puis fut reçu ingénieur en 1715 à l'âge de vingt ans et devint ingénieur en chef en 1733. Il assista aux sièges les plus mémorables jusqu'en 1745 lorsqu'il devint Maréchal de camp et directeur des fortifications des places de la Moselle (Metz, Thionville, Bitche, Verdun, Longwy).

C'est surtout aux places de Metz et de Thionville qu'il a appliqué ces principes.

Le 12 juillet 1744, Thionville apprend officiellement qu'il est chargé de l'aménagement militaire de la place forte. Il réalise entre 1746 et 1752 le renforcement de la double couronne des fortifications par la construction du couronné de Yutz, deux ponts-écluses et la porte de Sarrelouis en 1746.

Louis de Cormontaigne mourut à Metz en 1752, laissant derrière lui nombre d'études et de mémoire.

Bien qu'il n'ait jamais connu Vauban, Louis de Cormontaigne fut un des plus célèbres successeurs de ce fameux ingénieur, développant ses idées et améliorant encore les lignes établies par son prédécesseur.

A sa mort un rapport officiel dit de lui « Tous les ingénieurs conviennent qu'il n'y en a aucun parmi eux qui réunisse toutes les qualités requises pour la guerre et l'art des fortifications au degré auquel le possédait le sieur de Cormontaigne ».
Source MINDEF/SGA/DMPA

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 13:38

Envoi de l'un de nos Anciens,origine de l'histoire inconnue.

 

 L'institutrice présente à la classe un nouvel élève arrivant du Japon:


 - les enfants voici un nouvel élève qui s'appelle Sakiro Suzuki
 Le cours commence. L'institutrice :
 - Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture franco-américaine.
 Qui a dit :Donnez-moi la liberté ou la mort.
 Pas un murmure dans la salle. Suzuki lève la main :"Patrick Henry,en 1775 à Philadelphie."
 L'institutrice : "Très bien Suzuki !" Et qui a dit : L'état est le peuple, le peuple ne peut pas sombrer.
 Suzuki lève la main : "Abraham Lincoln, en 1863 à Washington ."
 L'institutrice : "Excellent, Suzuki !"
 Maintenant, qui a dit : "Je vous ai compris"
 Suzuki lève la main et dit :" Charles de Gaulle!"
 L'institutrice regarde les élèves et dit : "Honte à vous ! Suzuki est Japonais et il connaît l'histoire française et américaine mieux que vous !"
 On entend alors une petite voix au fond de la classe : " Allez tous vous faire enculer , connards de Japonais !"
 "Qui a dit ça ?" S'insurge l'institutrice
 Suzuki lève la main et, sans attendre, dit :" Général Mc Arthur, 1942, au Canal de Panama et Lee lacocca, 1982,lors de l'assemblée générale de General Motors."
 Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret : "Y'm'fait vomir..."
 L'institutrice hurle : " Qui a dit ça ?"
 Et Suzuki répond : "George Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991."
 Un des élèves se lève alors et crie : " Pomp'moi l'gland !!!"
 Et Suzuki, sans sourciller :" Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans la salle ovale de la Maison Blanche à Washington et DSK à une femme de chambre du sofitel de New-York en 2011
 Un autre élève lui hurle alors : " Suzuki, espèce de grosse merde !"
 Suzuki :" Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique duSud en 2002..."
 Un autre élève crie plus fort : - Casse toi pov'con
 Et Suzuki répond :"Trop facile celle-là, Nicolas Sarkozy au Salon de l'Agriculture 23 février 2008 à Paris à un visiteur peu doué en grammaire.
 La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd connaissance, la porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît .
 " Merde, je n'ai encore jamais vu un bordel pareil !"
 Et Suzuki :"Martine Aubry en arrivant à la tête du Parti Socialiste"

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 07:55

On croirait une blague:

 

Les pets bannis de l'armée américaine

Cette information, pour le moins insolite, provient du blog "Battle Rattle", créé par et pour les Marines.

Ceux-ci indiquent qu'ils ont reçu l'ordre de ne plus "flatuler" en public, ou du moins de le faire silencieusement, de manière à ne pas offenser la population afghane, peu habituée à ce genre de laisser-aller.

Argument de l’État major : il en va de la reconstruction du pays, qui pourrait être fortement compromise si les troupes américaines venaient à manquer de respect à la culture afghane.

Déjà brimés par de nombreuses interdictions - ils ne peuvent pas parler de politique, de religion ou de femmes avec les Afghans - les soldats ont réagi, le plus souvent avec humour.

"Farting ? That's pratically a sport. Ok, it's not soccer, but a good contest could open the door for cross cultural exchanges, jokes and other gallows humor" écrit l'auteur de l'article. Comprendre : "Péter ? C'est presque devenu un sport. Ok, ce n'est pas du football, mais un concours pourrait peut-être ouvrir la porte à des échanges multiculturels, ou des blagues..."

Un collègue saute sur l'occasion pour pousser un coup de gueule contre la nourriture à laquelle ils ont droit : "Avec la... que l'on a à manger, j'ai pété non-stop. Vraiment, tous les MREs (plats préparés, ndlr) et les UGRs (rations de combat) vous font péter."... A bon entendeur !

 

                                                                                           

 

 

source   :link

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 17:28

propriétaire de ces images :pépin 1926 (merci pour sa participation)

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 07:58

 

 

  Pour mémoire.

 

les supplétifs de la France et leur abandon.Le sort des Harkis.


GMPR et GMS-dès novembre 1954 des unités ont été mises sur pied pour maintenir l'ordre dans les campagnes et le bled, les groupes mobiles de police rurale(GMPR)et les groupes mobiles de sécurité(GMS).
Il n'existait pas,alors,dans les vastes régions rurales de forces de police et de gendarmerie suffisantes, et, aussi adaptées à la nouvelle situation.C'est donc pour s'opposer à la rébellion que furent créées ces unités,Ces forces civiles étaient placées sous l'autorité du directeur de la sureté nationale en Algerie.A cette époque la plupart des unités nord africaines étaient encore en Indochine,raison du recours aux supplétifs.

Les Moghaznis
Ils étaient rattachés aux sections administratives spécialisées(SAS)regroupés en ''makhzen''d'environ trente hommes.Ces unités furent donc créées en même temps que les SAS à partir du mois de septembre 1955,leur rôle était d'assurer leur sécurité.Début 1960 les moghaznis étaient environ 20.000.

En 1956 des harkas ont été créées dans toute l'Algérie.Ces unités comptaient 24.000 hommes en 1958,le général Challe porta leur nombre à 60.000 (1959)dans le but de créer un commando de chasse par secteur militaire,en tout 800 harkas furent crées.En 1959 entre six et sept mille hommes sont affectés dans des commandos de chasse.

Il est utile de rappeler qu' il y eu quatre fois plus de musulmans en armes du côté français que du côté du FLN;Face à ces 180.000 combattants l'ALN n'a jamais dépassé 48.000 hommes dont le plus grand nombre se trouvait en Tunisie et au Maroc.
3200 supplétifs ont été tués au combat ou dans des attentats.

Une  pensée pour ce qui prétendaient et les autres qui continuent à prétendre,que la population musulmane était totalement inféodée au FLN.

Abandon,massacres et rapatriement minimun des supplétifs.

Il semble que le général Challe avait en vue un projet de fédération des différentes unités territoriales et d'autodéfense.Le général Crépin son successeur,aurait promis, début 1961, que les harkis,qui étaient considérés comme vainqueurs auraient la première place dans l'Algérie future,mais,peu après la réduction des effectifs est amorcée.

Les promesses de ces deux généraux n'ont pas été tenues,quand aux négociateurs d'Evian ,ceux ci ont obtenu la promesse du FLN qu'il n'y aurait pas de représailles.ll y eu d'abord des règlements de compte dans les villages évacués par l'armée française,ensuite des massacres à partir de début juillet.
90% des harkis ont choisi de rester chez eux parce que le FLN avait fait des promesses.

En mars 1962 c'est le cessez le feu,les SAS sont repliées vers d'autres plus importantes,les moghaznis sont désarmés,comme dans toute l'Algérie les harkis et groupes d'autodéfense.Des officiers ne réussiront que très partiellement malgrès les consignes des autorités,à rapatriers des membres de leurs unités.Les moghaznis,nombreux croiront à la parole donnée et resteront au pays.Pour y être massacrés.


L'état major de Boumédienne avait donné ordre à ses responsables militaires et membres de son organisation politique et administrative de faire bonne figure aux harkis pour inciter ceux ci à rester sur le territoire et ne pas échapper ainsi à la justice de l'Algerie devenue indépendante.En avril ordre avait été donné de désarmer et licencier les harkis,des désarmements avaient parfois lieu par surprise.Les préfets et divers responsables ont vite pris connaissance des épurations dès lors entreprises par des populations encadrées par les forces de l'ALN.
Les harkis ne pouvaient compter que sur l'aide de l'armée française.Pompidou et le chef d'état major interrarmée ont alors insisté sur le devoir de tous les militaires de porter secour aux individus en danger,mais,
Le 16 mai Louis Joxe ministre d'état qui le 11 avril encore écrivait que la France n'abandonnerait pas ceux qui lui sont restés fidèlement attachés notifiait au haut commissaire en Algerie que ''toutes initiatives individuelles tendant à l'installation en métropole de français musulmans sont strictement interdites.

  Si des officiers n'ont pas obéi à cette ordre une seconde note de Joxe prescrit de rechercher dans l'armée et administration les complices de ces aides aux rapatriments,les supplétifs débarqués en métropole sans autorisation gouvernementale devant étre renvoyés en Algérie et à compter du16 mai,il était devenu interdit d'effectuer des opérations de recherche dans les douars, de harkis et de leurs familles.

 

 

HARKIS-001

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 10:40

                               1994-la ville d'Amnéville honore le Bataillon Bigeard 

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (18)

 
L'Hommage au Bataillon Bigeard.(source DLP N°152)

Amnéville a été la première ville française à honorer le Bataillon Bigeard,qui s'est distingué lors de la guerre d'Indochine.Le général Bigeard a dévoilé la plaque,recueilli les honneurs et distribué les bons mots.

Ila voulaient une avenue Bigeard,alors je leur ai dit que je n'étais pas encore ratatiné.Et puis mes gars savent ce que je leur dois:A la salle Maurice Chevalier d'Amnéville,le général bigeard distribue les anecdotes comme autant de tapes dans le dos et de coups de pied au derrière dont il a gratifié son bataillon.L'homme porte droit ses soixante-dix-huit printemps,avec en plus l'humour et le détachement de ceux qui en ont assez vu pour savoir dans quel camp sont les hommes qu'il rencontre.
Amnéville est la première ville en France à dévoiler la plaque d'une avenue consacrée au Bataillon Bigeard.La nouvelle avenue relie le quartier de la Cimenterie à l'aglomération:Un symbole de jonction communautaire que le député-maire de la ville n'a pas manqué de souligner dans son discourt enflammé.
"Les soldats d'Indochine étaient devenus les soldats oubliés.Et quel plus beau symbole que le Bataillon Bigeard,mythe vivant du guerrier noble au coeur pur,pour réhabiliter ces soldats"
L'avenue qui traversera le futur lotissement 'la Roseraie"sera née en grande pompe,c'est le moins que l'on puisse dire.....

 
 

LocalUNP-011.jpg


 

Quelques images de cette journée mémorable:

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (22)

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (13)

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (24)

                                           à droite la musique des Chasseurs

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (12)

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (30)

                            le Général avec les chuteurs du 13°RDP et du RLA

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (11)

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (27)

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (28)

                                              retrouvailles avec les Anciens.

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (15)

le Général avec M. le Prefet Benmarek dont le fils,capitaine, a été récemment tué en Afghanistant

(voir le commentaire)

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (31)

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (32)

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (9)

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (34)

                discours de Jean Claude Houlne,Président de la section UNP Thionville.

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (35)

                                                  discours du Général Bigeard

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (2)

                                           M Kiffer député-maire d'Amnéville et le Général

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (5)

                                                         opération dédicaces

 

1994-Amneville inauguration Av. Bataillon Bigeard (16)

 

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 07:38

propriétaire;pepin 1942

 

                                   1 franc argent 001

 

1 fr 1902   1 fr 1899 001

 

1 fr 1906 001   1 fr 1910

 

        001   1 fr 1917 001

 

 

1 fr 1918 001   1fr 1919 001

 

                                1 fr 1920 001

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 19:44

Message urgent à l'attention des membres et amis de l'UNP

 

                                                                                                                               

                                                                                                                                   Paris le 25 août 2011

 

Objet : Décès du Père François CASTA,  grande et magnifique figure des aumôniers parachutistes.

SM.jpgLe père François Casta, grande figure des aumôniers parachutistes, nous a quittés mardi 23 août à 13h à l’âge de 92 ans à Paris. Il s’est éteint à l’Institution nationale des Invalides où il résidait depuis 2006.

Grand Croix de la Légion d’Honneur,  prestigieux fleuron de notre histoire para, membre du comité d'honneur de l'UNP, il  avait connu la seconde guerre mondiale, la guerre d’Indochine et celle d’Algérie.

Onze fois cité, le père Casta avait été élevé à la dignité de Grand Croix de la Légion d’honneur en 2003.

Il était titulaire de la Croix de Guerre 39-45 avec palme et étoile d’argent, de la Croix de Guerre des TOE avec 2 palmes, 1 étoile d’argent et 3 étoiles de vermeil, de la Croix de la Valeur Militaire avec 1 étoile d’argent et 3 étoiles de vermeil. 

Homme de devoir, aumônier reconnu dans différentes unités parachutistes et à la 11e DP, il a consacré sa vie au service de la France et des parachutistes, ses fidèles.

Charismatique, au rayonnement lumineux, homme exceptionnel, il a largement contribué à l'adoption de St Michel comme patron des Paras.

 

Au nom de l'UNP et de tous ses membres, je présente nos condoléances attristées à sa famille et leur exprime notre douloureuse sympathie. Nous partageons leur peine et  nous associons à leur tristesse.

 

Les cérémonies d'obsèques auront lieu successivement :

 -  le lundi 29 août à 15h à St Louis des Invalides (messe, suivie des honneurs militaires)

 -  le mercredi 15 août à15h en Corse à la chapelle de Pietrosella

 

  Afin d’accompagner le Père CASTA dans son dernier voyage, je demande à tous ceux qui le peuvent, et principalement aux membres  des sections d'Ile de France et de Corse, d'assister en tenue UNP avec les drapeaux des sections aux cérémonies ou de s'unir par la pensée et l'intention à ceux qui seront présents.

Par avance, je vous en remercie et sais pouvoir compter sur votre  entière solidarité envers une très grande figure du monde parachutiste et un frère d'armes hors du commun au passé prestigieux.

Avec ma fidèle amitié para.

 

Général (2S) Christian PIQUEMAL

Président national de l'UNP

 

 


 

Le livre du Père Casta

  transmi par Patrick.

 

 

 

 

Casta

 

 

Casta 001


 

 



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