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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 07:54

Dans cet article vous trouverez:

-l'amendement nr7 relatif au 19 mars du 14/12/2011-Source ASAF

-l'article avec son lien de Ladepeche.fr(le pont Chevalier Bayard rebaptisé Pont du 19 mars 1962 à Toulouse)

-une copie de la lettre  du général Pierre ZAMMIT, président de l'Entraide parachutiste 

-un lien vers le fichier "la lettre ouverte du Président de l'ASAF

-un lien vers le fichier "19 mars deni de mémoire.

 

 

 

 

 

Source ASAF. Lundi, 16 Janvier 2012 15:31
Projet de loi fixant au 11 novembre la commémoration de tous les morts pour la France (n° 4079, déposé le 14 décembre 2011)


Amendement N°7 relatif au 19 mars

La parole est à M. Jean-Jacques Candelier, pour le soutenir.

M. Jean-Jacques Candelier.
En cette année 2012, constituant le cinquantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie, l’amendement n° 7 prend tout son sens : l’année qui commence sera l’occasion d’honorer à sa juste valeur la mémoire des anciens combattants d’Algérie.
La Nation a le devoir de reconnaître les souffrances endurées et les sacrifices consentis par ses combattants, et d’empêcher qu’ils ne sombrent dans l’oubli.
Chaque conflit armé a un début et une fin.
Pour consacrer au souvenir des morts et de la paix retrouvée une journée officielle, nous suggérons la reconnaissance du 19 mars comme Journée nationale du souvenir et du recueillement. C’est, en effet, le lundi 19 mars 1962, à midi, que le cessez-le-feu décidé à la suite des accords d’Évian fut appliqué sur tout le territoire algérien.
La date du 5 décembre ne correspond à aucun événement particulier du conflit algérien.

M. Lionnel Luca.
Tant mieux !

M. Jean-Jacques Candelier.
Notre amendement traduit la constance des députés communistes, républicains, citoyens et du parti de gauche à l’égard de la guerre d’Algérie.
Il s’agit aussi de tirer tous les enseignements de cette période de l’histoire de notre pays.
En aidant à reconnaître que la France s’est engagée entre 1952 et 1962 dans une véritable guerre, la reconnaissance du 19 mars créerait les conditions d’une meilleure compréhension de la nocivité du colonialisme et du mépris voué aux peuples en lutte pour leur liberté.

M. le président.
Quel est l’avis de la commission ?

M. Patrick Beaudouin, rapporteur.
Monsieur Candelier, la Nation reconnaît déjà les souffrances endurées et les sacrifices consentis par les combattants de la guerre d’Algérie, grâce à la journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, fixée le 5 décembre par le décret du 26 septembre 2003.
Je rappelle que cette date a été choisie par une commission présidée par l’historien Jean Favier et réunissant les présidents des douze principales associations d’anciens combattants. Par onze voix contre une, la date du 5 décembre a été préférée à celle du 19 mars – date du cessez-le-feu – et à celle du 16 octobre – jour anniversaire de l’inhumation du soldat inconnu d’Alger dans la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette.
Je ne crois donc pas indispensable, au moment où nous discutons de l’hommage unanime de la France aux morts pour la France, d’ouvrir une fois de plus un chapitre partisan.
Comme l’a dit le président d’une grande association nationale, devant un monument aux morts, on ne se divise pas, on se rassemble. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Mme Françoise Hostalier et M. Michel Hunault.
Bravo ! Tout est dit !

M. le président.
Quel est l’avis du Gouvernement ?

M. Marc Laffineur, secrétaire d’État.
Dans tout débat, monsieur Candelier, mais encore plus dans un débat portant sur la mémoire, nous ne devons penser qu’à une chose : l’unité de la Nation.

M. Michel Hunault.
Très bien !

M. Marc Laffineur, secrétaire d’État.
Si je comprends que certaines associations souhaitent célébrer le 19 mars, je sais aussi que cette date ne peut pas faire l’unanimité.
Après le 19 mars, 75 000 harkis ont été assassinés.
La plupart de ces combattants avaient fait partie de l’armée d’Afrique lors de la Seconde Guerre mondiale, ralliés, pour certains, au général Leclerc à N’Djamena, au Tchad.
Après la guerre, une partie des centaines de milliers d’Algériens ayant combattu aux côtés de la France sont restés dans l’armée française, parce qu’ils avaient fait le choix de la France – nombre de leurs pères, de leurs frères, étaient morts pour la France.
Aujourd’hui, nous devons penser à eux. Nous devons nous souvenir qu’ils ont fait un choix difficile, un choix courageux, parce qu’ils avaient toujours combattu aux côtés de la France.

M. Guy Teissier, président de la commission de la défense.
Oui, un choix très courageux !

M. Marc Laffineur, secrétaire d’État.
Comment expliquer à ces personnes que la date retenue pour l’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie est le 19 mars, alors qu’ils ont été dévastés, détruits, à compter de cette date ?
Même ceux qui ont été emmenés en France ont connu une intégration difficile – notre République doit d’ailleurs s’interroger sur la façon dont elle a accueilli ces combattants.
Nous devons également penser aux deux millions de Français appelés les pieds-noirs.
Contrairement à ce que vous semblez affirmer, monsieur Candelier, on ne peut assimiler les pieds-noirs à des colonialistes. Bien sûr, certains ont pu tirer profit de la situation. Mais la plupart des personnes qui ont dû quitter l’Algérie étaient des petits commerçants, des fonctionnaires…

M. Lionnel Luca.
Des enseignants !

M. Marc Laffineur, secrétaire d’État. …des policiers, des gens modestes.
Parmi les pieds-noirs, on a dénombré 1 696 personnes disparues après le 19 mars 1962, sans que l’on puisse jamais savoir ce qu’elles sont devenues. Comment voulez-vous expliquer aux harkis, à ces Français déracinés, arrivés en métropole après avoir tout perdu, que l’on a retenu la date du 19 mars pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie ? Ce n’est pas possible !

Constatant la difficulté à trouver une date de commémoration des morts d’Algérie pour la France, journée d’union nationale et de recueillement, où l’unité de la Nation doit s’exprimer, la commission Favier, réunissant des historiens de toutes tendances ainsi que des associations d’anciens combattants, a finalement retenu la date du 5 décembre, proposée par l’une des associations et adoptée à l’unanimité moins deux voix.
Je vous le répète, nous devons penser à l’unité de notre pays plutôt que de lancer des débats qui ne peuvent que le diviser. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

L’amendement n° 7 n’est pas adopté.

 

 

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Autre son de cloche.

 

Toulouse-:source de l'article "Ladepeche.fr"

Le pont Bayard, devant la gare Matabiau, sera cette année baptisé Pont du 19-Mars 1962 » confirmait Michel Pech, représentant le député maire Pierre Cohen. Au grand satisfecit des membres de la Fnaca, qui, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, étaient réunis autour de Louis Vié, président du comité de Toulouse. Ce fut une occasion pour le président national Guy Darmanin de rappeler à tous : « Cette année sera celle de la mobilisation pour commémorer massivement le 50e anniversaire du cessez-le-feu du 19 mars 1962 qui a marqué la fin de la guerre d'Algérie ». Le sénateur Jean-Jacques Mirassou, conseiller général, a d'ailleurs tenu à féliciter le Toulousain Guy Darmanin pour son élection à la présidence nationale de cette active association d'anciens combattants. Et le parlementaire d'ajouter : « Le Sénat, grâce à sa nouvelle majorité, a présenté une proposition de loi pour l'officialisation du « 19 Mars », et a décidé de bloquer le projet de Memorial Day du 11-Novembre ». Louis Vié a appelé successivement la veuve du regretté Roger Vinet, qui fut l'actif président du comité de 1985 à 1995, Marcel Machado, premier trésorier départemental et un des vétérans du bureau, Robert Alaux, trésorier pendant 25 ans et Robert Laurens, 1er porte-drapeau, également vétéran du bureau. À chacun d'eux, le président du comité de Toulouse a remis la « médaille du cinquantenaire du 19 Mars 1962 ». Il voulait ainsi rendre hommage à leur fidélité et de leur dévouement. Le verre de l'amitié a ensuite permis de prolonger ce moment de convivialité.

l'article sur ce lien   link

 

 

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Transmis par un lecteur.

 

 

Objet : Tr: le 19 mars : escroquerie juridique et déni de mémoire.

La lettre est du général Pierre ZAMMIT, président de l'Entraide parachutiste !

Monsieur Pech,

 

Lors de la cérémonie des vœux de la FNACA relatée par la Dépêche du Midi du 1er février, alors que vous y représentiez le maire de Toulouse, vous avez "confirmé" la décision de la municipalité de Toulouse de rebaptiser "pont du 19 mars 1962" le pont aujourd'hui "Bayard" qui enjambe le canal, juste en face à la gare Matabiau ( http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/01/1274717-matabiau-le-pont-bayard-va-devenir-le-pont-du-19-mars-1962.html). Cette inauguration est prévue en cette année 2012 qui marque les cinquante ans de la fin de la guerre d'Algérie.

 

Pauvre chevalier Bayard, figure du roman national grâce auquel l'école de Jules Ferry a appris et fait aimer la France aux enfants de ce pays, leur a enseigné ce que pouvait être l'Honneur. Qu'a-t-il donc fait pour ne plus être à l'honneur, lui le chevalier ? Le remplacer par qui, par quoi ? Par la date du 19 mars 1962 dont la commémoration est le vieux cheval de bataille d'une seule association d'anciens combattants, la FNACA qui, depuis des décennies, tente par tous les moyens d'imposer "sa" vérité historique. Et ce pour des raisons qui ne sont pas seulement – et loin s'en faut - celles de la mémoire combattante, pas plus que celles de l'Histoire car le 19 mars 1962 n'a pas marqué la fin de la guerre d'Algérie.

 

Vouloir faire du 19 mars la date commémorative de la fin de la guerre d'Algérie est en effet une escroquerie juridique, un déni de mémoire et d'honneur, une insulte aux familles.

C'est une escroquerie juridique parce le mot accord n'a jamais été employé dans le texte officiel. Il n'y a jamais eu d'accords officiels mais seulement des "déclarations gouvernementales". Quant à la délégation du FLN, on sait que ses représentant furent désavoués par ceux-là même qui les avaient mandatés. Parce que sans aucune valeur en droit international, la France n'a jamais pu s'en prévaloir pour obtenir le respect des dites déclarations, en particulier du cessez-le-feu. De la part du FLN, ces déclarations ne demeurèrent que d'intention. Le mot "accord" utilisé à tort par les journalistes à l'époque fait bien l'affaire de la FNACA qui sait cela mais fait comme si.

C'est un déni de mémoire et d'honneur parce que le cessez-le-feu mentionné par ces déclarations n'a été respecté que de façon unilatérale par la France. Du 19 mars 1962 à l'été 1962 qui vit l'exode de la population européenne d'Algérie, le FLN, l'autre parti, fit plus de victimes (plus de 3000 tués et 1700 enlèvements) parmi les européens que pendant toute la guerre d'Algérie qui dura huit ans. Parce qu'après le 19 mars 1962, les harkis qui avaient fait le choix de la France et leurs familles furent massacrés par milliers (le chiffre officiel est de 60 à 70.000 personnes). Est-ce là un cessez-le-feu ? Oui, le 19 mars mit fin aux actions de l'armée française contre le FLN, mais pas à celles du FLN contre les populations fidèles à la France. Il y eut d'une part ceux qui purent bénéficier du cessez-le-feu et tiennent à commémorer le 19 mars et d'autre part les autres, assassinés, enlevés et jamais retrouvés. Est-ce là l'honneur ?

C'est enfin une insulte à ces milliers de victimes d'après le 19 mars 1962, assassinées – il n'y a pas d'autre mot car rien n'a été entrepris par ceux qui, pourtant, auraient pu et du les défendre - et coupables seulement d'être Français ou d'avoir aimé et choisi la France. Tragédie oubliée, tragédie occultée par tous ceux qui tiennent à commémorer le 19 mars. La municipalité de Toulouse a-t-elle pensé à leurs familles ? Son choix ravive des blessures jamais totalement fermées mais que le temps commençait à cicatriser.

 

Après les guerres et leur cortège de victimes, doit venir le temps de l'apaisement, surtout au sein d'une même famille. J'ai l'envie et la force de croire que la Nation française est une famille. La décision de votre municipalité qui ravive les blessures d'hier, qui ravive "la bataille des mémoires" ne va pas dans le sens de l'apaisement de la famille française. En ce sens, c'est une faute. Fi donc de ce que représentait Bayard ! Bienvenue à tout ce que représente le 19 mars. Soit. J'espère seulement qu'un jour viendra où les électeurs toulousains permettront et feront que le pont Bayard retrouve son appellation de chevalier Bayard, synonyme de courage et d'honneur. Une appellation respectueuse de la mémoire des familles des français de "là-bas" et des harkis.


 

Avec mes salutations distinguées.

Pierre ZAMMIT

Balma


 

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                                                                            liens vers les fichiers:

 

                       12 02 06 LETTRE OUVERTE au d-put- maire de TOULOUSE 12 02 06 LETTRE OUVERTE au d-put- maire de TOULOUSE

 

 

                        00 19 MARS DENI de MEMOIRE 00 19 MARS DENI de MEMOIRE

 

 

   

                          Si vous avez des difficultés pour ouvrir le premier lien

ASAF

 Mémoire et vérité

A Paris le 5 février 2012

 

Lettre ouverte  du Président

de l’Association de Soutien à l’Armée Française

à  Monsieur Pierre COHEN

Député-maire de la ville de TOULOUSE

 

Place du Capitole

31 000 TOULOUSE

 

Monsieur le député-maire,

 La lecture du journal « LA DEPECHE » du 1er février 2012 m’apprend que vous avez, à l’occasion d’une manifestation récemment organisée dans votre commune, annoncé votre intention de procéder prochainement au changement de nom du pont BAYARD en le baptisant  « pont du 19 mars 1962 ».

 Vous ignorez peut-être que votre geste fait non seulement disparaître de la mémoire collective de votre ville, un héros incontesté de l’Histoire de France dont le nom symbolise à la fois le courage, l’honneur et la générosité, mais qu’il bafoue la mémoire de tous ceux qui sont morts en Algérie après le 19 mars 1962 et piétine l’honneur de ceux qui sont morts avant cette date.

 C’est la raison pour laquelle je me permets de vous adresser ci-dessous un texte sur la réalité du 19 mars.

Il vous permettra de mieux comprendre les raisons de ma lettre et vous conduira je l’espère à revenir sur une décision qui constitue un déni de mémoire. 

 Veuillez agréer monsieur le député-maire, au seul titre des fonctions que vous occupez, l’expression de mes sentiments distingués.

Henri Pinard Legry
président de l’ASAF

 

18, rue de Vézelay ­75008 Paris

 

Tél/Fax : 01 42 25 48 43 - Courriel : secretariat@asafrance.fr

 

Site : http://www.asafrance.fr

 

Association 1901 déclarée le 27 mai 1983. J.O. N° 57322 ­GR 182­ - Fédération A. Maginot

 

 

 

 

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